Le sénateur socialiste s’est dit « fier » que son parti, le PS, soit à l’initiative de la manifestation contre l’antisémitisme à Paris ce mardi soir, place de la République. Le cortège rassemble 54 formations politiques, à l’exception du RN, qui tient un rassemblement à part, et plusieurs syndicats étudiants (voir la liste complète). De nombreux membres du gouvernement, ainsi que le premier ministre, se sont rendus aussi sur place.
« Ce n’est pas l’affaire des juifs, l’antisémitisme. C’est souvent le symptôme d’une maladie plus profonde et plus globale de la société démocratique ». Le vice-président du Sénat relève que dans les manifestations contre l’antisémitisme de ces dernières années, « il y a eu une certaine solitude juive ». « Je pense qu’il n’y avait pas de prise de conscience suffisante que c’était une affaire pour toute la société. Là, on le voit bien. Il y a eu des attaques contre la liberté de la presse, il y a des violences, il y a des remises en cause de la démocratie parlementaire et représentative et il y a ces actes antisémites » a-t-il énuméré.