Antisémitisme : « Le symptôme d’une maladie de la société démocratique » pour David Assouline
Présent à la manifestation parisienne contre l’antisémitisme, le sénateur socialiste et vice-président du Sénat, David Assouline affirme « que l’antisémitisme n’est pas l’affaire des juifs » mais de « toute la société ».

Antisémitisme : « Le symptôme d’une maladie de la société démocratique » pour David Assouline

Présent à la manifestation parisienne contre l’antisémitisme, le sénateur socialiste et vice-président du Sénat, David Assouline affirme « que l’antisémitisme n’est pas l’affaire des juifs » mais de « toute la société ».
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le sénateur socialiste s’est dit « fier » que son parti, le PS, soit à l’initiative de la manifestation contre l’antisémitisme à Paris ce mardi soir, place de la République. Le cortège rassemble 54 formations politiques, à l’exception du RN, qui tient un rassemblement à part, et plusieurs syndicats étudiants (voir la liste complète). De nombreux membres du gouvernement, ainsi que le premier ministre, se sont rendus aussi sur place.

« Ce n’est pas l’affaire des juifs, l’antisémitisme. C’est souvent le symptôme d’une maladie plus profonde et plus globale de la société démocratique ». Le vice-président du Sénat relève que dans les manifestations contre l’antisémitisme de ces dernières années, « il y a eu une certaine solitude juive ». « Je pense qu’il n’y avait pas de prise de conscience suffisante que c’était une affaire pour toute la société. Là, on le voit bien. Il y a eu des attaques contre la liberté de la presse, il y a des violences, il y a des remises en cause de la démocratie parlementaire et représentative et il y a ces actes antisémites » a-t-il énuméré.

 

Partager cet article

Dans la même thématique

Antisémitisme : « Le symptôme d’une maladie de la société démocratique » pour David Assouline
4min

Politique

Réforme des retraites : « La suspension est un leurre, elle sera retoquée en commision mixte paritaire », avertit Cécile Cukierman (PCF)

Au Sénat, la droite et une partie de la gauche tombent d’accord sur une chose : la procédure parlementaire permettra à la droite et le centre d’enterrer la suspension de la réforme des retraites. Un fait qui inspire de la sérénité à Claude Malhuret (Horizon) sur la possibilité de réécrire la copie de Sébastien Lecornu, et pousse au contraire Cécile Cukierman (PCF) à enjoindre les députés de gauche à le prendre en compte dans leur vote de la censure ce jeudi.

Le

Paris: Questions au gouvernement Assemblee nationale
4min

Politique

Budget : l’abandon du 49.3 va-t-il prendre les socialistes à leur propre piège ?

Avec le non-recours au 49.3, les socialistes ont été entendus par Sébastien Lecornu. Mais ils sont désormais contraints à voter le budget de la Sécurité sociale pour valider la suspension de la réforme des retraites. Un véhicule législatif confirmé par le Premier ministre, ce mercredi. Sans cette arme du parlementarisme rationalisé, les budgets de la Sécurité sociale comme celui de l’Etat seront également amendés par la droite. Ce qui pourrait amener à des copies finales difficiles à assumer pour les socialistes.

Le

Direct. Suivez la déclaration de politique générale de Sébastien Lecornu devant le Sénat
30min

Politique

Sébastien Lecornu accueilli froidement au Sénat : revivez les temps forts de la déclaration de politique générale

Le Premier ministre s'est exprimé devant les sénateurs pour sa déclaration de politique générale. Suspension de la réforme des retraites, décentralisation, budget...Le discours de Sébastien Lecornu était différent de celui prononcé à l'Assemblée la veille. Si l'ambiance était plus calme qu'au Palais Bourbon, l'accueil des sénateurs n'en était pas pour autant très enthousiaste.

Le

Antisémitisme : « Le symptôme d’une maladie de la société démocratique » pour David Assouline
9min

Politique

Budget : « Incertain » en 2029, le passage à 3 % de déficit arrivera « au mieux en 2031 », alerte Pierre Moscovici

« Le scénario économique pour l’année 2026 repose sur une hypothèse optimiste », affirme devant le Sénat Pierre Moscovici, président du Haut conseil des finances publiques. Il doute de la capacité du gouvernement à atteindre ses objectifs, avec un budget dont la copie finale est très incertaine. Seule « bonne nouvelle » : « Un début d’amélioration de nos finances publiques » en 2025, après « le bug majeur de 2024 ».

Le