André Gattolin essayera d’être présent à la marche contre l’antisémitisme, mardi, malgré un conflit d’agenda. Il précise qu’il est « de tout cœur avec les manifestations », prévues dans diverses villes de France. Le sénateur dénonce « une période nauséabonde », faite de « propos antirépublicains ».
André Gattolin dénonce aussi « la fausse culture », avec des gens qui « ne lisent plus, ne s’informent plus et réagissent sur des présupposés ». Il conclut à « un vrai souci au niveau de l’information ».
Sur la mobilisation des Gilets jaunes, « l’erreur » d’Emmanuel Macron a été « la désintermédiation de la société ». André Gattolin considère que « quand il n’y a plus d’autre interlocuteur que le Président, on est soumis à des irruptions qu’on ne sait pas arrêter ».
Pour la sortie du débat, André Gattolin propose un référendum ou une réforme de l’État. Le référendum aurait lieu en septembre et porterait sur le Référendum d’initiative citoyenne (RIC). La réforme de l’État porterait sur la « simplification » des démarches administratives.
André Gattolin déplore que les élections européennes soient éclipsées par « la situation d’urgence ». Il constate que « la plupart des partis ont du retard à l’allumage », y compris En Marche, qui n’a pas de tête de liste. Il propose Nathalie Loiseau, ministre des Affaires européennes.
Membre de la commission culture, André Gattolin reconnaît que la réforme de l’audiovisuel était « mal emmanchée ». Il déplore « un secteur pas facile à réformer, avec beaucoup d’argent et de lobbys ». La réforme, initialement prévue à l’automne, sera examinée « début 2020 ».