Antisémitisme: Philippe appelle à “l’union sacrée” sans “exclusive”

Antisémitisme: Philippe appelle à “l’union sacrée” sans “exclusive”

Édouard Philippe a appelé mardi à "l'union sacrée" dans la lutte contre l'antisémitisme, appelant les organisateurs de...
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Édouard Philippe a appelé mardi à "l'union sacrée" dans la lutte contre l'antisémitisme, appelant les organisateurs de manifestations à inviter "sans exclusive", à quelques heures d'un rassemblement à Paris.

"L'antisémitisme exige l'union sacrée des responsables politiques et de nos concitoyens", a estimé le Premier ministre lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.

"Tous ceux qui au fond d'eux-mêmes savent que l'antisémitisme est un danger pour ce que nous sommes, pour ce que nous voulons être pour la France, sont les bienvenus quand il s'agit de dénoncer et de lutter contre l'antisémitisme, je le dis comme je le pense", a affirmé le chef du gouvernement, qui répondait à la présidente du groupe socialiste à l'Assemblée nationale Valérie Rabault.

Le Parti socialiste, à l'initiative du rassemblement contre l'antisémitisme mardi soir à Paris, avait associé 14 partis et mouvements politiques, mais pas le Rassemblement national. La France insoumise, absente de l'appel au départ, s'y était finalement ralliée.

Ces propos ont suscité des applaudissements sur de nombreux bancs, y compris ceux de la dirigeante du RN Marine Le Pen.

Le Premier ministre a toutefois appelé dans le même temps à "l'absence d'incohérence", en condamnant ceux qui ont réagi par un "c'est inadmissible, mais..." aux insultes à caractère antisémites visant samedi le philosophe Alain Finkielkraut.

"Il n'y a pas de mais", a lancé le chef du gouvernement.

Dans une question précédente, Édouard Philippe s'était engagé à "lutter, lutter, lutter" contre l'antisémitisme. "Comptez sur nous", avait-il lancé aux députés.

Le Premier ministre, avec une bonne part du gouvernement - une vingtaine de membres attendus -, doit participer mardi soir au rassemblement parisien contre l'antisémitisme.

L'ancien maire du Havre a par ailleurs confirmé l'intention du gouvernement de soutenir une proposition de loi ou de présenter un projet de loi visant à "mettre en cause la responsabilité" des réseaux sociaux lorsqu'ils colportent des propos haineux tombant sous le coup de la loi.

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