APL : « Je n’ai pas apprécié la démarche » d’Anne Hidalgo, affirme Julien Bargeton

APL : « Je n’ai pas apprécié la démarche » d’Anne Hidalgo, affirme Julien Bargeton

Invité de Territoires d’Infos ce vendredi, le sénateur LREM a critiqué l’attitude des bailleurs sociaux qui s’élèvent contre la baisse des APL. Julien Bargeton a aussi réagi à la lettre d’Anne Hidalgo appelant les locataires à agir contre les mesures du gouvernement sur le logement.  
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Par Héléna Berkaoui

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« Les bailleurs sociaux grognent beaucoup (…) je ne suis pas sûr que l’attitude qui consiste à grogner soit la plus utile » juge Julien Bargeton. Le gouvernement veut moduler la baisse des loyers imposée aux bailleurs sociaux. Cette baisse représente une ponction financière annuelle de 1,5 milliard d’euros par an. Une mesure « mortifère » selon les bailleurs sociaux mais qui n’émeut pas le sénateur LREM. Ferme, il juge qu’« il faut réformer les bailleurs sociaux (…) on ne peut pas dire que la situation actuelle du logement social soit satisfaisante » développe-t-il.

« Il faut qu’ils se regardent, les bailleurs sociaux, il y a à peu près 800 organismes dont certains ont beaucoup de trésorerie inutilisée, inemployée et d’autres sont dans des situations difficiles » explique-t-il. L’Assemblée nationale doit voter ce matin les modifications concernant l’attribution des APL, le gouvernement envisage d’étaler sur 3 ans les économies sur les aides personnalisées au logement. Un léger différé qui permet de repousser le calendrier destiné à faire appliquer aux bailleurs sociaux une baisse équivalente, dans leurs loyers, de celle des APL.

La lettre d’Anne Hidalgo adressée aux locataires des logements sociaux parisiens, dévoilée par L’Opinion, où la maire de Paris invite ses administrés à rejoindre « la mobilisation générale pour sauver le logement social », déplaît fortement à celui qui est aussi son ancien adjoint aux finances. Julien Bargeton estime qu’il « ne faut pas utiliser des moyens municipaux et paramunicipaux pour des fins politiques. » Le sénateur LREM explique qu’il n’a « pas apprécié cette démarche qui a consisté à utiliser les fichiers dont disposent les bailleurs sociaux pour s’adresser directement aux locataires et critiquer une politique nationale. » 

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