Par Public Sénat
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L’annonce du président de la République a surpris. Mardi, à l’Élysée, lors de son discours devant les préfets, Emmanuel Macron a appelé «tous les propriétaires à baisser les loyers de 5 euros » afin de compenser la baisse des APL. « Une drôle de manière de faire, demander au privé de se substituer au public » a commenté le président LR de la commission des finances de l’Assemblée nationale. Éric Woerth, propriétaire lui-même, a confié que s’il avait un logement à mettre en location, il « ne céderait pas à ce que dit le président de la République ». « C’est un peu choquant » (…) « Les propriétaires prennent des risques énormément» (….) « c’est compliqué d’être propriétaire » a-t-il ajouté.
Sur la méthode employée par le chef de l’État, le député de l’Oise a considéré qu’il s’agissait « d’une erreur fondamentale » « d’opposer les Français les uns aux autres ». « Il l’a fait entre les retraités et les actifs (…) de la même manière, de cette façon-là, il tombe sur les propriétaires. Car le langage subliminal, c’est de dire : propriétaires, vous êtes des riches. Vous avez les moyens de payer (…) donc vous avez les moyens de baisser votre loyer parce que de toute façon vous gagnez trop en étant propriétaire. Propriétaires, locataires, on ne doit pas non plus opposer les gens. Ce n’est pas en opposant les Français qu’on réformera la France » a-t-il conclu.
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Invitée de la matinale de Public Sénat, la secrétaire nationale des écologistes, Marine Tondelier revient sur les moyens de financer une augmentation du budget de la défense. Cette dernière plaide pour un recours à l’impôt plutôt qu’à une réduction des dépenses sociales.
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