Politique
Dans une lettre adressée aux maires de France, le premier ministre répète qu’« un grand acte de décentralisation sera bientôt présenté devant le Parlement pour définir précisément la compétence de chacun ».
Le
Par Public Sénat
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Violemment pris à partie ce samedi 16 février, devant le passage d’un cortège des gilets jaunes à Paris, le philosophe Alain Finkielkraut a évoqué le lendemain des propos qui relevaient de la « rhétorique islamiste », après les injures antisémites dont il a été l’objet. Jordan Bardella, tête de liste du Rassemblement national (RN) aux élections européennes, partage ce constat. « Ça fait des années qu'on explique qu'il existe dans notre pays une montée de l'antisémitisme qui est corrélée à celle de l'islamisme », a-t-il expliqué, dans la matinale de Public Sénat.
Face à la multiplication des messages et actes anti-juifs, la plupart des grands partis politiques français ont lancé un appel unitaire la semaine dernière pour organiser un rassemblement contre l’antisémitisme ce mardi 19 février.
« Ce n’est pas un rassemblement contre l’antisémitisme », a balayé Jordan Bardella, dont le parti n’a pas été convié. « Ce sont des partis politiques qui sont au pouvoir depuis 30 ans dans notre pays et qui n’ont strictement rien fait face à la montée de l’islamisme qui ont décidé un petit coup de com. » Il ajoute qu’il s’agit d’une « opération d’enfumage » et qu’il ne participera pas à cette « récupération politique ».
« On n’a pas été invité d’ailleurs », a-t-il rappelé. Le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, avait répondu aux protestations du RN. « Si l'on a besoin d'un carton d'invitation pour dire que l'on est contre l'antisémitisme, on n'a sans doute pas sa place dans la République. » Ce lundi, Jordan Bardella lui répond : « On les sent un peu mal à l’aise là-dessus, et je pense qu’ils n’ont pas vraiment de leçons à donner. »
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