Après 12 ans dans l’opposition, Les Républicains se retrouvent de manière inattendue au pouvoir au sein de ce qui devrait ressembler à une coalition. Aux journées parlementaires du parti à Annecy, les sénateurs ont prôné un travail législatif « constructif » avec leurs nouveaux alliés macronistes et philippistes. « On était en mort clinique. Et on se réveille du coma », se réjouit un sénateur.
Après avoir pris ses distances, Gérard Larcher confirme être « aux côtés de François Fillon »
Par Public Sénat avec l'AFP
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« J'assume la distance que j'ai prise avec François Fillon, je lui ai exprimé mercredi matin dernier, une campagne arrêtée, un feuilleton judiciaire qui était géré dans l'émotion alors qu'il doit être géré me semble-t-il dans la raison, un emballement médiatique, l'incapacité à présenter notre projet », a déclaré Gérard Larcher sur France Inter avant d’ajouter qu’il lui « a semblé important avec Bernard Accoyer d'examiner toutes les autres possibilités, dont la candidature d'Alain Juppé. Le débat a été clos à 10H30 du matin » lundi lorsque le maire de Bordeaux a définitivement renoncé à être un recours. Le président du Sénat confirme également avoir conseillé, « les yeux dans les yeux », à François Fillon d'arrêter, « parce que je considérais à cette époque qu'il était impossible de conduire la campagne ».
« Aujourd'hui, il n'y a pas d'autre alternative que François Fillon », a-t-il poursuivi. « Il doit porter le projet, le débat est clos. C'est moi-même qui l'ai annoncé (lundi soir à l'issue de la réunion du comité politique, ndlr), j'assume et je suis au côté de François Fillon ».