Après avoir pris ses distances, Gérard Larcher confirme être « aux côtés de François Fillon »
Invité de France Inter, le président du Sénat, Gérard Larcher assume sa prise de « distance » de la semaine dernière avec François Fillon. Face à l’impossibilité d’une candidature « alternative » le président du Sénat confirme être « aux côtés de François Fillon ».

Après avoir pris ses distances, Gérard Larcher confirme être « aux côtés de François Fillon »

Invité de France Inter, le président du Sénat, Gérard Larcher assume sa prise de « distance » de la semaine dernière avec François Fillon. Face à l’impossibilité d’une candidature « alternative » le président du Sénat confirme être « aux côtés de François Fillon ».
Public Sénat

Par Public Sénat avec l'AFP

Temps de lecture :

1 min

Publié le

Mis à jour le

« J'assume la distance que j'ai prise avec François Fillon, je lui ai exprimé mercredi matin dernier, une campagne arrêtée, un feuilleton judiciaire qui était géré dans l'émotion alors qu'il doit être géré me semble-t-il dans la raison, un emballement médiatique, l'incapacité à présenter notre projet », a déclaré Gérard Larcher sur France Inter avant d’ajouter qu’il lui « a semblé important avec Bernard Accoyer d'examiner toutes les autres possibilités, dont la candidature d'Alain Juppé. Le débat a été clos à 10H30 du matin » lundi lorsque le maire de Bordeaux a définitivement renoncé à être un recours. Le président du Sénat confirme également avoir conseillé, « les yeux dans les yeux », à François Fillon d'arrêter, « parce que je considérais à cette époque qu'il était impossible de conduire la campagne ».

« Aujourd'hui, il n'y a pas d'autre alternative que François Fillon », a-t-il poursuivi. « Il doit porter le projet, le débat est clos. C'est moi-même qui l'ai annoncé (lundi soir à l'issue de la réunion du comité politique, ndlr), j'assume et je suis au côté de François Fillon ».

 

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le