Après le Sénat, l’Assemblée décide de publier sur son site le nom des collaborateurs parlementaires
Dans la foulée du Penelopegate, l’Assemblée nationale va publier le nom des collaborateurs parlementaires sur la page internet de chaque député. Le Sénat avait déjà pris en 2015 la décision de publier les noms de tous les collaborateurs.

Après le Sénat, l’Assemblée décide de publier sur son site le nom des collaborateurs parlementaires

Dans la foulée du Penelopegate, l’Assemblée nationale va publier le nom des collaborateurs parlementaires sur la page internet de chaque député. Le Sénat avait déjà pris en 2015 la décision de publier les noms de tous les collaborateurs.
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

L’affaire Penelope Fillon laissera des traces… à l’Assemblée nationale. Le Palais Bourbon va prendre une mesure renforçant la transparence sur les collaborateurs parlementaires. Le président PS de l’Assemblée, Claude Bartolone, a annoncé mardi matin en réunion de groupe socialiste que les noms des collaborateurs des députés seront publiés sur le site de l’Assemblée. L’information doit déjà figurer dans la déclaration faite en début de mandat par les députés à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique.

On retrouvera les noms des collaborateurs sur la page de chaque député. Ils seront actualisés régulièrement. Une annonce relayée sur Twitter par le député PS Romain Colas.

Trombinoscope au Sénat

Avant l’affaire Fillon, le Sénat, à majorité de droite, avait déjà pris en 2015 la décision de publier sur son site la liste de tous les noms des collaborateurs parlementaires. C’était à l’origine une demande des associations et syndicats représentants les collaborateurs. La décision avait été prise par le président LR de la Haute assemblée, Gérard Larcher, en accord avec les différents groupes politiques, dans le cadre d’une série de mesures réformant le Sénat.

La Haute assemblée publie à la fois un trombinoscope des assistants parlementaires ainsi que leur liste, ce qui permet notamment de constater l’emploi par certains parlementaires de membres de leur famille, ce qui n’est pas illégal.

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le