Le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, a estimé qu'il était "impossible" de déterminer combien de migrants de l'Aquarius seraient accueillis par la France, qui va examiner les situations "au cas par cas".
"La France a toujours dit que s'il (l'Aquarius) avait été à proximité des côtes françaises, le droit s'imposerait. L'Espagne a pris ses responsabilités, il n'est pas question de concours", a expliqué M. Griveaux dans Dimanche en politique sur France 3.
La France accueillera-t-elle des migrants de l'Aquarius, qui a accosté dimanche à Valence (Espagne)? La France traitera les situations "au cas par cas", selon lui. "C'est impossible" de déterminer combien seront accueillis.
"Ils viennent d'accoster, ça prend du temps de savoir de quelle nationalité ils sont, à quel titre ils demandent l'asile...", a fait valoir M. Griveaux. "On va voir quelles sont les différentes situations, les différentes nationalités, ils viennent d'accoster, ça prend du temps, on est sur de l'humain", a-t-il martelé.
Il faut selon lui "d'abord (régler) la question du traitement médical, de l'accueil, de remettre ces gens d'aplomb et ensuite l'examen" des situations, a précisé le porte-parole.
"La France accueillera s'ils répondent aux critères que nous avons fixés dans la loi, la France prendra sa part", a-t-il assuré.
La France a proposé d' accueillir une partie des migrants de l'Aquarius, avait annoncé samedi le gouvernement espagnol. Une offre saluée par le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez comme un signe de la "coopération" et de la "solidarité" européennes nécessaires face à la crise migratoire.
Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national (ex-FN), s'est dite dimanche "inquiète" que la France en accueille.
M. Griveaux a par ailleurs répondu vertement aux députés LR, dont Sonia Krimi, qui ont critiqué la position de la France au sujet de l'Aquarius. : "un responsable politique doit d'abord ne pas céder à l'émotion (...) J'entends beaucoup d'émotion, pas beaucoup de solutions et d'action", a-t-il cinglé.