Par Public Sénat
Temps de lecture :
2 min
Publié le
Mis à jour le
Comment aurait réagi le Front national – désormais renommé Rassemblement national (RN) – s’il avait été aux responsabilités face à la détresse de l’Aquarius ? Le navire à court de nourriture sur lequel se trouvent plus de 600 migrants, s’est vu refuser l’accès aux côtes maltaises et italiennes. C’est finalement l’Espagne qui a pris la décision de l’accueillir dans son port de Valence.
« Nous aurions demandé que les bateaux repartent d’où ils viennent », répond le porte-parole du RN, Sébastien Chenu, sur Parlement Hebdo. Pour lui, un principe doit guider les États : mener une politique migratoire dans « l’intérêt de leur population ». « Si les États ne veulent pas les accueillir, qu’on ne les oblige pas », ajoute-t-il.
« J’ai de la compassion pour ces gens-là, je souhaite qu’on les sauve, qu’ils ne périssent pas en mer, etc. », précise le député du Nord, « mais qu’on les raccompagne là d’où ils viennent, car nous n’avons rien à leur offrir ».
L’ancien adhérent de l’UMP ajoute que le Rassemblement national aurait mené une diplomatie différente, pour « ne pas déstabiliser » les pays d’origine, et qu’il aurait « entamé probablement depuis bien longtemps » des négociations avec « d’autres pays ». « Pourquoi la Tunisie n’est-elle pas en capacité, alors qu’elle est toute proche d’accueillir ce bateau ? », s’interroge-t-il.
Son mouvement aurait également proposé d’instruire les demandes d’asile dans les pays d’origine. « De façon à ce qu’on ne mette pas les pays devant le fait accompli », selon lui.
Politique
Commémoration du 13 novembre : 10 ans après les attentats, la menace terroriste « s’accroît »
Alors que la France rend hommage aux victimes des attentats de Paris de 2015, le ministre de l’Intérieur a appelé les préfets à « renforcer les mesures de vigilance ». Le procureur national antiterroriste (Pnat) Olivier Christen, indique même que la menace terroriste, jihadiste, d’ultradroite ou émanant d’Etats étrangers « s’accroît ».
Le
Politique
Attentats du 13 novembre 2015 : dix ans après, comment les lois antiterroristes ont évolué ?
Dix ans après le traumatisme des attentats du 13 novembre 2015, le cadre juridique permettant la prévention et la répression d’actes terroristes a largement évolué. Après les attaques du Bataclan, des terrasses parisiennes et du Stade de France ayant fait 131 morts et plus de 400 blessés, la France avait basculé dans l’état d’urgence, un régime juridique d’exception qui a influencé les évolutions législatives.
Le
Politique
A l’approche de l’examen du budget, le ministre de l’Intérieur, Laurent Nunez était auditionné par commission des lois du Sénat a présenté des crédits en hausse pour la mission sécurité et immigration de son ministère. Il en a profité pour confirmer que l’objectif 3 000 places en des centres de rétention administrative, initialement prévu pour 2027, ne sera pas tenu, comme l’avait révélé un rapport du Sénat.
Le
Politique
Les sénateurs Bernard Jomier et Grégory Blanc (Place Publique) ont déposé un amendement au projet de loi de finances 2026, visant à élargir la liberté des légataires dans la transmission de leur patrimoine, pour favoriser les donations aux causes d’intérêt général. De quoi permettre un débat « le plus large possible » selon les élus, dans une séquence budgétaire intense.
Le
Bonjour chez vous !