Par Alice Bardo
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Alors qu’enfle la polémique autour de la position de la France quant à l’accueil des migrants de l’Aquarius, dont l’Italie avait refusé qu’il accoste sur ses côtes, le maire de Montpellier assure que, pour sa part, il ne voit « aucun problème » à participer à l’effort national concernant l’accueil des migrants. Un effort que sa ville a « déjà fait » et qu’elle « poursuit ».
Si Philippe Saurel concède qu’ « en Italie tous les maires ne sont pas sur la même longueur d’onde » à ce sujet, il assure que « beaucoup » d’entre eux restent toutefois « favorables à l’accueil des migrants », comme c’est le cas de l’édile de Palerme, ville jumelée avec le chef-lieu de l’Hérault, ou encore de celui de Naples.
Le président de Montpellier Méditerranée a également défendu le chef de l’État, décrié par certains pour ne pas avoir évoqué la question migratoire lors de son discours au Congrès de la Mutualité, hier, alors que celle-ci avait été remise à l’ordre du jour par le scandale de l’Aquarius : « Macron est venu ici pour parler de la Mutualité et du reste à charge zéro, qui est une très grande mesure pour son mandat. »
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Au Sénat, la droite et une partie de la gauche tombent d’accord sur une chose : la procédure parlementaire permettra à la droite et le centre d’enterrer la suspension de la réforme des retraites. Un fait qui inspire de la sérénité à Claude Malhuret (Horizon) sur la possibilité de réécrire la copie de Sébastien Lecornu, et pousse au contraire Cécile Cukierman (PCF) à enjoindre les députés de gauche à le prendre en compte dans leur vote de la censure ce jeudi.
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Budget : l’abandon du 49.3 va-t-il prendre les socialistes à leur propre piège ?
Avec le non-recours au 49.3, les socialistes ont été entendus par Sébastien Lecornu. Mais ils sont désormais contraints à voter le budget de la Sécurité sociale pour valider la suspension de la réforme des retraites. Un véhicule législatif confirmé par le Premier ministre, ce mercredi. Sans cette arme du parlementarisme rationalisé, les budgets de la Sécurité sociale comme celui de l’Etat seront également amendés par la droite. Ce qui pourrait amener à des copies finales difficiles à assumer pour les socialistes.
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Le Premier ministre s'est exprimé devant les sénateurs pour sa déclaration de politique générale. Suspension de la réforme des retraites, décentralisation, budget...Le discours de Sébastien Lecornu était différent de celui prononcé à l'Assemblée la veille. Si l'ambiance était plus calme qu'au Palais Bourbon, l'accueil des sénateurs n'en était pas pour autant très enthousiaste.
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