Ascoval: Altifort va compléter son plan de reprise selon Bercy
Le groupe franco-belge Altifort qui a présenté une offre de reprise pour le site d'Ascoval à Saint-Saulve (Nord), va compléter son plan sur les...

Ascoval: Altifort va compléter son plan de reprise selon Bercy

Le groupe franco-belge Altifort qui a présenté une offre de reprise pour le site d'Ascoval à Saint-Saulve (Nord), va compléter son plan sur les...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Le groupe franco-belge Altifort qui a présenté une offre de reprise pour le site d'Ascoval à Saint-Saulve (Nord), va compléter son plan sur les volets industriel, commercial et financier, a annoncé vendredi soir le ministère de l'Economie.

Au terme d'une journée de réunions à Bercy, "Altifort va compléter son plan d'affaires sur les volets industriel, commercial et financier", a indiqué le ministère dans un communiqué.

La secrétaire d'État auprès du ministre de l'Economie, Agnès Pannier-Runacher, et son cabinet ont rencontré des représentants de Vallourec (principal actionnaire d'Ascoval), le président et les administrateurs judiciaires d’Ascoval, les dirigeants d'Altifort et Secafi, le conseil mandaté par le comité d’entreprise de l'aciérie Ascoval, a-t-il précisé.

"Ces réunions ont permis de rebalayer l'ensemble du projet industriel et du plan de financement de ce projet de reprise", selon la même source.

"C'est notre travail de savoir si cette offre est sérieuse", avait déclaré à la presse la secrétaire d'Etat avant la réunion.

"Il y a un projet de reprise (...) mais c'est un projet que l'on doit examiner pour être sûrs que la solution est pérenne", a-t-elle ajouté. "On ne peut pas revenir devant les salariés dans un an en leur disant finalement que ça n'a pas marché".

"Ce serait irresponsable de notre part. Ce serait ne pas les respecter", a reconnu Mme Pannier-Runacher, qui la veille avait demandé un avis indépendant sur la situation économique du site où presque 300 emplois sont menacés.

Selon elle, "l'élément bloquant, c'est les clients. C'est d'être sûrs que l'on a suffisamment de volumes qui peuvent être vendus à des clients qui existent".

Le groupe Vallourec
Chiffres clés du groupe Vallourec, actionnaire à 40% de l'aciérie Ascoval
AFP

Lorsque le gouvernement disposera de cette évaluation sur la situation économique du site, demandée au cabinet Roland Berger, il rencontrera par la suite les représentants du personnel d'Ascoval.

Le cabinet "remettra dans les prochains jours son rapport", selon le communiqué.

L'aciérie de Saint-Saulve (Nord), qui compte 281 employés, est menacée de disparition depuis la liquidation judiciaire en février de son principal actionnaire, Ascq Industries, et s'est vue accorder cette semaine un sursis de deux semaines par la justice.

Le groupe Altifort, basé dans la Somme, a présenté une "offre ferme" de reprise, s'engageant à maintenir l'ensemble des emplois et à en créer de nouveaux, mais il demande au sidérurgiste français Vallourec, principal client désormais premier actionnaire, de maintenir pendant un an et demi son niveau actuel de commandes.

Or, Vallourec, spécialiste des tubes en acier sans soudures et dont l'État est actionnaire à 17%, a refusé en début de semaine cette demande, la jugeant "contraire à la préservation (de ses) intérêts" et suscitant la colère des syndicats et des élus locaux.

Dans la même thématique

Ascoval: Altifort va compléter son plan de reprise selon Bercy
3min

Politique

« Les politiques parlent des migrants comme si c’étaient tous des sauvages » s’insurge Louis Chedid

C’est un nom, une voix, des textes et des mélodies qui nous accompagnent depuis 50 ans. S’il chante l’amour, l’absence, et la mélancolie, parfois aux côtés de ses enfants, il reste d’abord un homme engagé contre les discours de haine. Auteur d' « Anne, ma sœur, Anne », ce descendant d’immigrés chrétiens libanais, réfugiés en Egypte, refuse que les populations immigrées soient caricaturées et instrumentalisées. Cette semaine, Louis Chedid est l’invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard.

Le

Ascoval: Altifort va compléter son plan de reprise selon Bercy
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

Ascoval: Altifort va compléter son plan de reprise selon Bercy
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le