Assistants d’eurodéputés: Bay (RN) attend de la justice qu’elle « fasse du droit »
Nicolas Bay a dit attendre de la justice qu'elle "fasse du droit et (...) pas de la politique", alors que la chambre de l...

Assistants d’eurodéputés: Bay (RN) attend de la justice qu’elle « fasse du droit »

Nicolas Bay a dit attendre de la justice qu'elle "fasse du droit et (...) pas de la politique", alors que la chambre de l...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Nicolas Bay a dit attendre de la justice qu'elle "fasse du droit et (...) pas de la politique", alors que la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris examine lundi le recours du Rassemblement national contre une saisie judiciaire de 2 millions d'euros.

"Ce que nous attendons aujourd'hui c’est que la justice, l'institution judiciaire, les juges, (...) fassent du droit et ne fassent pas de la politique", a déclaré l'eurodéputé RN sur France Inter.

Brandissant la menace d'un dépôt de bilan, le Rassemblement national (ex-FN) de Marine le Pen va tenter de faire annuler la saisie de 2 millions d'euros d'aides publiques ordonnée dans l'enquête sur ses assistants présumés fictifs au Parlement européen.

"On voit bien qu’il y a une volonté d’entraver notre action, délibérément", a accusé M. Bay. "Ce sont deux juges, Mme Claire Thépaut et M. Van Ruymbeke, qui pour l’une est membre du Syndicat de la magistrature, pour l'autre en est le compagnon de route", a-t-il poursuivi. "Or le Syndicat de la magistrature, qui est une organisation d'extrême gauche, est un adversaire politique".

"Le Syndicat de la magistrature a pris des positions politiques par exemple en appelant à voter contre Marine Le Pen à l’élection présidentielle", a-t-il affirmé. "On viole le principe fondamental du droit qui est qu’on ne peut pas être juge et parti. Un juge qui apparaît comme un adversaire politique déclaré, affiché, il ne peut pas ensuite mener une instruction sereine".

Interrogé sur le chiffre avancé par Le Figaro d'une baisse de 60% en un an du nombre d'adhérents au parti à jour de cotisation, M. Bay a affirmé que "ce n'est pas exact". "On a pu avoir, comme tous les partis politiques, (...) un peu moins de volume de cotisations par rapport à l’année électorale qui était 2017, mais globalement le Rassemblement national se porte bien".

Selon M. Bay, les difficultés du parti aujourd'hui "sont liées à cette saisie conservatoire (...) qui met en danger de mort le Rassemblement national, c'est-à-dire la première force politique d’opposition dans notre pays".

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le

Assistants d’eurodéputés: Bay (RN) attend de la justice qu’elle « fasse du droit »
2min

Politique

Assassinat du petit frère d’Amine Kessaci : revoir le documentaire sur le combat contre le narcotrafic du militant marseillais 

Mehdi, le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. En 2020, c’est l’assassinat de son grand frère Brahim, qui avait conduit le jeune garçon à s’engager en politique. Son parcours est le sujet du documentaire « Marseille, des larmes au combat », Anaïs Merad, à revoir sur Public Sénat.

Le

Assistants d’eurodéputés: Bay (RN) attend de la justice qu’elle « fasse du droit »
3min

Politique

Projet de loi anti-fraudes : « C’est un objet politique qui vise essentiellement à montrer du doigt la fraude sociale »

Invités sur le plateau de Parlement Hebdo, le sénateur Bernard Jomier (Place Publique) et le député Sylvain Berrios (Horizons) sont revenus sur le projet de loi pour lutter contre les fraudes fiscales et sociales, examiné par la Chambre haute depuis mercredi. La majorité rassemblant les élus de la droite et du centre au Sénat ont affermi le texte en commission, y ajoutant une batterie de mesures qui ne fait pas consensus.

Le