Assistants d’eurodéputés MoDem: Corinne Lepage entendue comme témoin
Corinne Lepage, ancienne eurodéputée du MoDem, a été entendue comme témoin mardi dans l'enquête sur les assistants parlementaires...

Assistants d’eurodéputés MoDem: Corinne Lepage entendue comme témoin

Corinne Lepage, ancienne eurodéputée du MoDem, a été entendue comme témoin mardi dans l'enquête sur les assistants parlementaires...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Corinne Lepage, ancienne eurodéputée du MoDem, a été entendue comme témoin mardi dans l'enquête sur les assistants parlementaires européens du parti centriste, a-t-on appris de source proche de l'enquête, confirmant une information du Parisien.

Son audition dans les locaux de l'Office anticorruption à Nanterre a été menée dans la matinée et s'est terminée peu avant 12H30. Elle s'est déroulée dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Paris le 9 juin notamment après le témoignage d'un ancien salarié du MoDem qui affirme avoir été détaché à temps partiel au service de l'eurodéputé Jean-Luc Bennahmias, sans n'avoir jamais travaillé pour lui.

Les enquêteurs s'interrogent sur les conditions d'emplois de salariés du MoDem à Paris ayant cumulé leur fonction avec celle d'assistants de députés au Parlement européen, notamment lors de la législature 2009-2014.

En 2014, Corinne Lepage, en rupture avec le MoDem, affirmait dans un livre que le parti avait "exigé" d'elle qu'un de ses assistants parlementaires européens travaille au siège parisien, ce qu'elle avait refusé.

L'enquête visant le MoDem intervient au moment où le patron du parti et ministre de la Justice, François Bayrou, porte la loi sur la moralisation de la vie politique après une série d'affaires ayant alimenté la défiance de l'opinion à l'égard de la classe politique.

Le parti centriste assure avoir respecté "toutes les règles".

La ministre des Armées, Sylvie Goulard, a quant à elle annoncé mardi sa décision de ne plus "faire partie du gouvernement", pour pouvoir, le cas échéant, "démontrer librement (s)a bonne foi" dans l'enquête sur des soupçons d'emplois fictifs présumés au MoDem.

Partager cet article

Dans la même thématique

Hong Kong Legislature To Vote On Bill Recognizing Same Sex Couples Overseas Registration
3min

Politique

L’Assemblée nationale vote la réhabilitation des personnes condamnées pour homosexualité

L’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité, en deuxième lecture, une proposition de loi visant à réhabiliter les personnes condamnées pour homosexualité en France entre 1942 et 1982. Porté par le sénateur socialiste Hussein Bourgi, le texte entend réparer symboliquement des décennies de politiques discriminatoires. Mais la question de l’indemnisation continue de diviser députés et sénateurs et devra être tranchée en commission mixte paritaire.

Le

6min

Politique

Une « ordonnance négociée » pour faire passer le budget ? Un procédé « contraire aux principes parlementaires et démocratiques les plus élémentaires »

D’après des informations des Echos, Sébastien Lecornu plancherait sur la piste d’une « ordonnance négociée », pour faire passer le budget avant Noël, en cas d’une commission mixte paritaire conclusive en fin de semaine. Mais cette hypothèse n’enchante pas les constitutionnalistes, qui y voient le risque de mettre à mal le rôle de l’Assemblée nationale.

Le

CMP : comment la dissolution va modifier l’espace de compromis entre députés et sénateurs
2min

Politique

Budget : le groupe communiste boycotte la commission mixte paritaire

A la veille de la commission mixte paritaire (CMP) sur le budget, le groupe communiste de la chambre haute indique que le sénateur, Pascal Savoldelli n’y siégera pas en tant que membre suppléant. Le groupe dénonce notamment « un problème démocratique majeur » dans la composition de la CMP.

Le

Assistants d’eurodéputés MoDem: Corinne Lepage entendue comme témoin
7min

Politique

Numérique : le Sénat adopte à l’unanimité un texte qui interdit l’accès des réseaux sociaux aux mineurs de moins de 13 ans

Alors qu’Emmanuel Macron a promis la semaine dernière d’interdire les réseaux sociaux aux mineurs de moins de « 15 ou 16 ans », le Sénat vient d’adopter à l’unanimité une proposition de loi portant la majorité numérique à 13 ans. Les mineurs de 13 ans à 16 ans devront recueillir l’autorisation parentale pour leur inscription sur un réseau social.

Le