Assurance chômage : Karoutchi dénonce  « le manque de respect » aux parlementaires

Assurance chômage : Karoutchi dénonce « le manque de respect » aux parlementaires

Au micro de « Sénat 360 », Roger Karoutchi, dénonce le manque de respect aux parlementaires, alors qu’Emmanuel Macron a annoncé hier un amendement pour inviter les partenaires sociaux à négocier sur l’assurance chômage.
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Lors de son discours, hier devant le Congrès de Versailles, le président de la République, a annoncé un amendement pour inviter les partenaires sociaux à négocier sur l’assurance chômage, alors même que débute aujourd’hui l’examen d’un texte dont le troisième volet porte justement sur l’assurance chômage. « C’est, ou un manque de connaissance ou un manque de respect » réagit le sénateur (LR) des Hauts-de-Seine, Roger Karoutchi. « C’est d’une part (…) un déni par rapport à tout le travail de Madame Pénicaud et puis c’est un déni par rapport à tout le travail de la commission et éventuellement du Sénat aujourd’hui. Et (…) à l’Assemblée qui a déjà voté. J’en déduis que le président de la République considère que ses propres troupes d’En marche ont fait n’importe quoi à l’Assemblée et n’ont pas été capables de faire un bon texte. C’est assez curieux comme procédé. »

Pour Roger Karoutchi, il n’est pas possible de poursuivre l’examen de ce texte qu’à une condition : « Que l’amendement du gouvernement soit, soit retiré, soit, soit intégré dans un débat en commission. »

Face à la réaction de la ministre disant qu’elle allait le donner lors de la discussion générale, le sénateur (LR) ironise : « C’est déjà heureux qu’elle le donne parce que ce serait un comble qu’on vote un amendement sans même le lire. »

Également interrogé sur l’amendement annoncé hier par Emmanuel Macron, permettant au président de la République d’assister aux réponses des parlementaires en Congrès, Roger Karoutchi répond : « Le fond du sujet c’est qu’il réponde. Et là, il y a un problème  (…) il change la nature du système. Notre régime politique est fondé sur un  exécutif fort et sur un Parlement fort parce qu’il a la capacité de censurer le Premier ministre et le gouvernement. »

Pour le sénateur (LR), le pays va « clairement » vers une présidentialisation du régime.

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