Assurance chômage: Pénicaud prête à reprendre la main sur les contrats courts
La ministre du Travail Muriel Pénicaud a prévenu jeudi les partenaires sociaux, qui doivent se retrouver dans l'après-midi pour...

Assurance chômage: Pénicaud prête à reprendre la main sur les contrats courts

La ministre du Travail Muriel Pénicaud a prévenu jeudi les partenaires sociaux, qui doivent se retrouver dans l'après-midi pour...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

La ministre du Travail Muriel Pénicaud a prévenu jeudi les partenaires sociaux, qui doivent se retrouver dans l'après-midi pour une ultime séance de négociation sur l'assurance chômage, qu'elle était prête à "aller plus loin" sur la question épineuse des contrats courts.

"Il y a un sujet sur lequel j'insiste, c'est que dans la demande qu'on leur a faite, dans le document d'orientation, j'avais dit clairement que nous souhaitions qu'ils travaillent sur la lutte contre la précarité, donc j'espère que ça sera à la hauteur sur le sujet", a averti Mme Pénicaud sur le plateau de Cnews.

"Il y a trop de contrats CDD, intérim, par rapport à des CDI dans un certain nombre d'entreprises", a-t-elle dit en rappelant la position du gouvernement.

Si les partenaires sociaux "ne font pas une proposition qui est à la hauteur sur ce sujet de la précarité, nous irons plus loin", avec "soit un système bonus-malus, soit un autre", a-t-elle prévenu.

"Maintenant que le croissance est repartie, que c'est robuste, (...) c'est le moment de faire confiance aux salariés", a-t-elle ajouté, en appelant à limiter les contrats courts.

Mercredi, le patronat a fait un nouveau pas en direction des syndicats, en acceptant d'imposer à toutes les branches de négocier sur la précarité, et non plus seulement aux quatre secteurs les plus gourmands en contrats de moins d'un mois (intérim, spectacle, hébergement-restauration, hébergement médico-social).

La dernière séance de négociations entre les partenaires sociaux devait se tenir dans l'après-midi au siège du Medef à Paris.

Partager cet article

Dans la même thématique

13-UNIS : la course en hommage aux 10 ans des attentats de novembre 2015
5min

Politique

Commémoration du 13 novembre : 10 ans après les attentats, la menace terroriste « s’accroît »

Alors que la France rend hommage aux victimes des attentats de Paris de 2015, le ministre de l’Intérieur a appelé les préfets à « renforcer les mesures de vigilance ». Le procureur national antiterroriste (Pnat) Olivier Christen, indique même que la menace terroriste, jihadiste, d’ultradroite ou émanant d’Etats étrangers « s’accroît ».

Le

France Paris Shooting
4min

Politique

Attentats du 13 novembre 2015 : dix ans après, comment les lois antiterroristes ont évolué ?

Dix ans après le traumatisme des attentats du 13 novembre 2015, le cadre juridique permettant la prévention et la répression d’actes terroristes a largement évolué. Après les attaques du Bataclan, des terrasses parisiennes et du Stade de France ayant fait 131 morts et plus de 400 blessés, la France avait basculé dans l’état d’urgence, un régime juridique d’exception qui a influencé les évolutions législatives.

Le

Assurance chômage: Pénicaud prête à reprendre la main sur les contrats courts
4min

Politique

Immigration : Laurent Nunez a « bon espoir que le plan 3 000 places de centres de rétention administrative aboutisse en 2029 »

A l’approche de l’examen du budget, le ministre de l’Intérieur, Laurent Nunez était auditionné par commission des lois du Sénat a présenté des crédits en hausse pour la mission sécurité et immigration de son ministère. Il en a profité pour confirmer que l’objectif 3 000 places en des centres de rétention administrative, initialement prévu pour 2027, ne sera pas tenu, comme l’avait révélé un rapport du Sénat.

Le

5min

Politique

Budget : des sénateurs souhaitent assouplir le droit des successions pour favoriser les dons aux associations

Les sénateurs Bernard Jomier et Grégory Blanc (Place Publique) ont déposé un amendement au projet de loi de finances 2026, visant à élargir la liberté des légataires dans la transmission de leur patrimoine, pour favoriser les donations aux causes d’intérêt général. De quoi permettre un débat « le plus large possible » selon les élus, dans une séquence budgétaire intense.

Le