Attaque de la Préfecture de police : « Toute la transparence sera faite » affirme Julien Denormandie
Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner est auditionné ce mardi en huis-clos par la délégation parlementaire au renseignement, pour tenter de faire la lumière sur les évènements tragiques qui ont eu lieu à la Préfecture de police. Il sera aussi entendu par la commission des lois du Sénat jeudi.

Attaque de la Préfecture de police : « Toute la transparence sera faite » affirme Julien Denormandie

Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner est auditionné ce mardi en huis-clos par la délégation parlementaire au renseignement, pour tenter de faire la lumière sur les évènements tragiques qui ont eu lieu à la Préfecture de police. Il sera aussi entendu par la commission des lois du Sénat jeudi.
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« On doit pouvoir faire toute la transparence sur ce qu'il s'est passé, comprendre les failles » explique Julien Denormandie, ministre auprès de la Ministre de la Cohésion des Territoires et des Relations avec les Collectivités territoriales, chargé de la Ville et du Logement. Jeudi dernier, un employé des renseignements a assassiné quatre de ses collègues dans la préfecture de police de Paris. Cet homme, radicalisé et proche des mouvements salafistes, ne faisait pas l’objet d’un signalement ou d’une surveillance. « Personne ne peut comprendre qu'aujourd’hui au sein de la Préfecture de police, quelqu'un ait pu se radicaliser sans que pour autant la détection n'ait pu être opérationnelle. Il faut comprendre, pour pouvoir corriger et éviter qu'un tel drame ne puisse se reproduire » déclare-t-il.

Alors que des enquêtes administrative et judiciaire sont également lancées, la question reste de savoir pourquoi l’auteur de l’attaque, qui avait déjà exprimé des prises de position extrémistes, n’a pas été identifié comme un suspect à risque.  « Il y a très certainement eu des failles » reconnaît Julien Denormandie. Autre point d’inquiétude, une cé USB retrouvée au bureau de l’assaillant, contenant des informations sensibles sur plusieurs dizaines d’autres employés de la Préfecture de police.

 « Le débat est tout entier tourné vers l’identification, la prévention, les actes de correction » déclare Julien Denormandie. Quant à l’aspect confidentiel de l’audition de Christophe Castaner, le ministre justifie une telle mise en place : « Je crois que tout le monde peut comprendre le caractère de confidentialité, de secret défense sur cette audition. Evidemment toute la transparence sera faite, elle est nécessaire. Ce n'est pas un sujet qui concerne quelques personnes ici ou là, c'est un sujet qui concerne tous les Français. »

 

 

Partager cet article

Dans la même thématique

Documentaire Paris le mystère du palais disparu de Stéphane Jacques
5min

Politique

Paris, le mystère d’un palais disparu

Les promeneurs, touristes ou Parisiens qui déambulent sur le parvis de Notre-Dame, s’imaginent-ils qu’à quelques pas de là se dressait au Moyen Âge, l’une des plus somptueuses résidences d’Europe ? Et surtout, comment, six siècles plus tard, le tout premier palais de nos rois, bâti sur l’île de la Cité, au beau milieu de la capitale, a-t-il pu devenir ce fantôme de l’Histoire ? Dans son documentaire Le mystère du palais disparu, Stéphane Jacques retrace l’enquête menée par un trio de scientifiques spécialistes de la reconstitution numérique.

Le

Mericourt: Emmanuel Macron meets with  readers of the Ebra group,
11min

Politique

Face aux fake news, comment l’Elysée a opéré un « virage » dans sa communication

Suite aux « fausses informations » relayées sur le sujet de la « labellisation » des médias, l’Elysée a décidé de vite les démentir, via une vidéo sur X. Une nouvelle stratégie de communication, à l’œuvre depuis quelques mois, déjà observée lors d’une prétendue prise de cocaïne par Emmanuel Macron. Lui-même « victime » des affres des réseaux avec l’infox Jean-Michel Trogneux, il est d’autant plus sensibilisé à cet enjeu démocratique.

Le