Attaque mortelle d’un fourgon pénitentiaire : « Ils sont traqués, ils seront trouvés et ils paieront », affirme Gabriel Attal

Dans l’hémicycle du Sénat, le Premier ministre Gabriel Attal a rendu hommage aux personnels pénitentiaires, après la mort de deux agents dans l’attaque d’un fourgon mardi. « Notre détermination pour retrouver les auteurs, pour les juger, pour les sanctionner le plus lourdement possible, est totale », a-t-il assuré.
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

En ouverture de la séance de questions au gouvernement au Sénat, ce mercredi 15 mai, le Premier ministre Gabriel Attal a pris la parole pour condamner devant les élus l’attaque mortelle d’un fourgon pénitentiaire dans l’Eure, la veille. « C’est un drame absolu qui bouleverse évidemment l’administration pénitentiaire dont je veux saluer l’engagement au quotidien, au service de la République et au service des Français », a-t-il déclaré.

Deux agents pénitentiaires ont été tués et trois blessés dans l’attaque par un commando de leur fourgon mardi, au péage d’Incarville, visant à libérer le prisonnier qu’ils transportaient, Mohamed Amra, 30 ans, cité dans plusieurs dossiers de délinquance organisée.

« C’est sur nos lois qu’on a tiré », dénonce le Premier ministre

« C’est un bouleversement absolu également pour l’ensemble de nos concitoyens qui, évidemment, chaque jour, ont l’occasion d’avoir une reconnaissance totale pour celles et ceux qui se lève tous les matins pour aller défendre nos lois, défendre les règles de la République », a déclaré le Premier ministre.

« Et c’est bien cela qui a été attaqué hier. C’est la République, c’est sur nos lois qu’on a tiré, c’est sur le respect de nos règles, c’est sur des femmes et des hommes qui se battent tous les jours contre l’impunité », a dénoncé le chef du gouvernement. « Je le dis ici, j’ai eu l’occasion de le dire il y a quelques instants encore à l’Assemblée nationale : notre détermination pour retrouver les auteurs, pour les juger, pour les sanctionner le plus lourdement possible, est totale. »

« Le ministre de l’Intérieur a déployé des moyens absolument exceptionnels d’enquête », a souligné Gabriel Attal. « Aucun moyen n’est économisé pour retrouver ces auteurs. Je le redis : ils sont traqués, ils seront trouvés et ils paieront plus largement », a-t-il assuré.

Partager cet article

Dans la même thématique

Attaque mortelle d’un fourgon pénitentiaire : « Ils sont traqués, ils seront trouvés et ils paieront », affirme Gabriel Attal
4min

Politique

711 jours otage au Mali : « C’est l’histoire la plus extraordinaire et terrible de ma vie » raconte Olivier Dubois

C’est un journaliste pas comme les autres. Parti interviewer un lieutenant djihadiste à Gao au Mali en mars 2021, il n’en revient que près de deux ans plus tard, après avoir été capturé par des terroristes. Une expérience marquante qui a chamboulé sa vie. Sa passion du journalisme est-elle toujours intacte ? Comment tenir dans de telles conditions, mais surtout comment se reconstruire ? Olivier Dubois répond à ces questions dans l’émission Un monde, un regard de Rebecca Fitoussi.

Le

Attaque mortelle d’un fourgon pénitentiaire : « Ils sont traqués, ils seront trouvés et ils paieront », affirme Gabriel Attal
3min

Politique

Fin des moteurs thermiques en 2035 : « Si on n’a pas de période de transition, c’est du suicide économique » selon l’eurodéputé belge Benoît Cassart

D’ici à 2035, la vente des ventes de voitures thermiques neuves sera interdite. Un objectif remis en cause par la droite européenne et les défenseurs de l’automobile. Un enjeu majeur pour l’Union, où 8 véhicules neufs sur 10 roulent encore à moteur thermique. Voiture thermique stop ou encore on en débat dans l’émission Ici L’Europe présentée par Caroline de Camaret et Alexandre Poussart.

Le

MIGRANTS – CALAIS – CLASK DUNES
8min

Politique

Accord franco-britannique sur les migrants : « On va se renvoyer à la frontière les migrants dans un jeu de ping-pong », dénonce l’écologiste Guillaume Gontard

L’accord sur les migrants annoncés par Emmanuel Macron et le premier ministre britannique Keir Starmer est accueilli froidement au Sénat, à droite, comme à gauche. Du côté de Calais, « la situation est lourde à supporter », rappelle le sénateur LR du Pas-de-Calais, Jean-François Rapin.

Le