Attaques contre la justice: le CSM proteste à son tour
Le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), réuni mardi, a lui aussi exprimé son "inquiétude" face aux attaques de François...

Attaques contre la justice: le CSM proteste à son tour

Le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), réuni mardi, a lui aussi exprimé son "inquiétude" face aux attaques de François...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), réuni mardi, a lui aussi exprimé son "inquiétude" face aux attaques de François Fillon et Marine Le Pen contre la justice, qui selon lui "minent la démocratie".

Dans un communiqué, le CSM "exprime son inquiétude face à certains débats et initiatives qui, à l'occasion d'un temps démocratique majeur, s'en prennent à l'institution judiciaire".

"S'attaquer à l'institution judiciaire, c'est miner la démocratie et l'État de droit, qui doit garantir à tous le respect effectif de la légalité", a estimé cet organe qui joue un rôle essentiel dans les nominations des magistrats, ainsi que dans les procédures disciplinaires les concernant.

"Le juge applique la loi et l'interprète si besoin. Il n'a pas le pouvoir de l'écarter sinon au profit d’une norme supérieure. Il ne lui appartient pas d'en suspendre l'application hors les cas où la loi le lui impose", a encore déclaré le CSM.

Le candidat de la droite à l'élection présidentielle ainsi que la candidate de l'extrême-droite se sont indignés publiquement d'être visés par des enquêtes judiciaires en pleine campagne.

Leurs soutiens ont invoqué une pratique de "trêve judiciaire" avant les scrutins importants, qui n'est toutefois fondée sur aucun texte.

Les diverses attaques contre la justice ont suscité des réactions indignées de la part des plus hautes autorités judiciaires de France, ainsi que des syndicats de magistrats.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris: Gerard Larcher elu President du Senat
3min

Politique

Échec de la CMP sur le budget : Gérard Larcher dénonce le « manque de considération » de Sébastien Lecornu à l’égard du Sénat

Le gouvernement et la majorité sénatoriale se renvoient la responsabilité de l’échec de la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi de finances 2026. Gérard Larcher répond à Sébastien Lecornu en défendant la position du Sénat pendant l’examen du budget et en dénonçant « le manque de considération » et « les mots excessifs » du Premier ministre.

Le

Paris: Questions au gouvernement Senat
8min

Politique

Budget : les sénateurs LR et le gouvernement Lecornu se renvoient la responsabilité de l’échec

Face à l’incapacité des députés et sénateurs à trouver un accord en commission mixte paritaire, le gouvernement fait porter l’échec sur le dos de la droite sénatoriale. Le PS lui emboîte le pas et dénonce le « dogmatisme » de LR. « Pitoyable », rétorque-t-on à droite, où on accuse le gouvernement d’avoir voulu provoquer « l’échec de la CMP ».

Le