Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault a assisté jeudi matin en signe de solidarité à la session du Parlement britannique réunie au lendemain de l'attentat qui a fait trois morts à Londres.
"Monsieur, nous apprécions votre présence et votre manifestation de solidarité", a déclaré le président de la Chambre des députés John Bercow. Les députés se sont réunis pour un débat ouvert par une minute de silence, après l'attaque qui s'est déroulée la veille jusque dans la cour du Palais de Westminster.
Le ministre français avait auparavant rencontré les familles de trois lycéens français blessés dans l'attentat.
Les élèves reprennent les cours le 23 mars 2017 au lycée Saint-Joseph à Concarneau au lendemain de l'attentat meurtrier de Londres
AFP
Il a dénoncé une "attaque contre le coeur de la démocratie", dans une déclaration à la presse, disant être venu à Londres porteur d'un "message très fort pour dire non à ceux qui veulent tuer la démocratie".
Il a également parlé au téléphone avec le maire de Londres Sadiq Khan, selon ses services.
Les lycéens de Concarneau (nord-ouest) qui se trouvaient en voyage scolaire outre-Manche doivent être rapatriés jeudi, à l'exclusion des trois blessés, a annoncé à Paris la secrétaire d'Etat chargée de l'Aide aux victimes Juliette Méadel.
"On a organisé leur rapatriement par avion. Il interviendra aujourd'hui", a déclaré Mme Méadel à l'AFP.
Les élèves reprennent les cours le 23 mars 2017 au lycée Saint-Joseph à Concarneau au lendemain de l'attentat meurtrier de Londres
AFP
Selon la secrétaire d'Etat, 92 élèves faisaient partie du voyage scolaire à Londres, soit 36 qui n'étaient pas sur les lieux et 56 qui ont assisté à l'attaque, dont les trois blessés, actuellement hospitalisés "dans un état sérieux".
"Si tout se passe bien, ils pourraient rentrer en France pour la suite des soins. Il n'y a pas de pronostic vital engagé", a ajouté M. Ayrault à Londres.
Une enquête a été ouverte par la justice française au lendemain de l'attentat de Londres, une procédure classique du fait de la présence de trois Français blessés, selon le parquet de Paris.
Mercredi en début d'après-midi, un homme barbu et vêtu de noir a lancé sa voiture contre la foule sur un trottoir du pont de Westminster, qui enjambe la Tamise face à Big Ben, tuant deux personnes et en blessant plusieurs dizaines.
L'homme, né au Royaume-Uni et connu des services de sécurité selon la Première ministre Theresa May, a ensuite poignardé à mort un policier dans la cour du Parlement, symbole de la démocratie britannique, avant d'être abattu par la police.
Un an après, quel est l’héritage des Jeux olympiques et paralympiques ? Inclusion, transports, infrastructures, sponsors… pour Sofyane Mehiaoui, joueur de basket fauteuil qui a représenté la France, si l’accès à la nouvelle Adidas Arena porte de Clignancourt à Paris est un vrai bénéfice, le départ de ses sponsors révèle le manque d’engagement durable des marques auprès de parasportifs. Il témoigne dans l'émission Dialogue Citoyen, présenté par Quentin Calmet.
La ministre des Comptes publics propose de supprimer un tiers des agences de l'État pour faire deux à trois milliards d’économies. Seulement, pour en rayer de la liste, encore faudrait-il savoir combien il en existe…Une commission d'enquête sur les missions des agences de l’État s’est plongée dans cette grande nébuleuse administrative. ARS, France Travail, OFB, CNRS, ADEME, ANCT, des agences, il y en a pour tous et partout ! Mais “faire du ménage” dans ce paysage bureaucratique touffu rapportera-t-il vraiment les milliards annoncés par le gouvernement et tant espérés par la droite ? Immersion dans les coulisses de nos politiques publiques…
Le chef de l’Etat reçoit lundi plusieurs ministres pour parler du budget. « Il est normal qu’il y ait un échange eu égard à l’effort de réarmement qui est nécessaire », explique l’entourage d’Emmanuel Macron. « Il laisse le gouvernement décider », souligne le macroniste François Patriat, mais le Président rappelle aussi « les principes » auxquels il tient.
Après la publication d’une tribune sur le financement des énergies renouvelables, le parti de Bruno Retailleau s’est retrouvé sous le feu des critiques. Pourtant, en produisant un discours sur l’opposition aux normes écologiques, LR semble revitaliser le clivage entre la gauche et la droite.