Quelques heures après un nouvel attentat au couteau qui a fait trois morts et plusieurs blessés en plein cœur de Nice, l’ancien président de la République, François Hollande a rappelé au micro de Public Sénat que « la France était « en guerre contre le terrorisme islamiste », et ce depuis plusieurs années.
François Hollande évoque « un acte atroce » commis dans une église « avec toujours cette volonté de frapper l’opinion en égorgeant une personne, en décapitant ».
« À chaque attentat, c’est toujours les mêmes polémiques. Il faut cesser les polémiques » demande François Hollande qui sait que « la menace continuera de planer sur nous encore pendant des années ». « Il faut que nous soyons tous conscients que nous sommes dans une guerre longue qu’il faut gagner et que nous gagnerons à la fin » (…) Comment mieux nous armer si ce n’est par la démocratie ? (…) Ne jamais céder, ne jamais entamer nos libertés parce que ce qui est en cause c’est précisément la France pays des libertés, liberté de conscience. On ne peut pas accepter que ce soit une église qui soit touchée. On voit ce que certains veulent faire : une guerre des religions. Nous devons assurer cette cohésion nationale pour le respect de la France ».
L’ancien chef d’État estime également que « nous devons vivre avec la peur. Mais nous devons vaincre cette peur »
Plus d’1,3 million de personnes auraient signé la pétition de Philippe De Villiers en faveur d’un référendum sur l’immigration, dont certains cadres LR, comme Laurent Wauquiez. L’idée d’élargir les conditions du recours au référendum de l’article 11 de la Constitution aux questions migratoires avait été portée en 2023 par l’ancien président du groupe LR du Sénat, Bruno Retailleau avant d’y renoncer faute de majorité.
Chauffeur et secrétaire payés par l’État, protection policière sans limite de durée… Ces privilèges des ex-Premiers ministres vivront leurs dernières heures au 1er janvier 2026. Sébastien Lecornu veut solder un dossier sensible, au nom de l’exemplarité.
Le nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu, poursuit ses concertations après sa nomination à Matignon. Il rencontrera mercredi plusieurs partis de gauche, dont le Parti socialiste. « Il aura devant lui une opposition déterminée à obtenir des victoires pour les Français », promet le président du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner, ce mardi 16 septembre.
Au moment où vont s’engager les discussions avec le premier ministre, Marine Tondelier, patronne des Ecologistes, marque sa différence avec le PS, se prononçant déjà pour le départ de Sébastien Lecornu. « On a notre stratégie et le PS a la sienne », assume le sénateur écolo Thomas Dossus. Elle veut « être au centre de la gauche », entre LFI et le PS, mais « il ne faut pas faire de grand écart qui fasse mal aux adducteurs », met-on en garde au PS…