Attentat de Nice : « Nous devons assurer la cohésion nationale pour le respect de la France » demande François Hollande
Interrogé par Public Sénat, l’ancien président de la République, François Hollande réagit à « l’acte atroce » qui a frappé la ville de Nice de matin.

Attentat de Nice : « Nous devons assurer la cohésion nationale pour le respect de la France » demande François Hollande

Interrogé par Public Sénat, l’ancien président de la République, François Hollande réagit à « l’acte atroce » qui a frappé la ville de Nice de matin.
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Quelques heures après un nouvel attentat au couteau qui a fait trois morts et plusieurs blessés en plein cœur de Nice, l’ancien président de la République, François Hollande a rappelé au micro de Public Sénat que « la France était « en guerre contre le terrorisme islamiste », et ce depuis plusieurs années.

François Hollande évoque « un acte atroce » commis dans une église « avec toujours cette volonté de frapper l’opinion en égorgeant une personne, en décapitant ».

« À chaque attentat, c’est toujours les mêmes polémiques. Il faut cesser les polémiques » demande François Hollande qui sait que « la menace continuera de planer sur nous encore pendant des années ». « Il faut que nous soyons tous conscients que nous sommes dans une guerre longue qu’il faut gagner et que nous gagnerons à la fin » (…) Comment mieux nous armer si ce n’est par la démocratie ? (…) Ne jamais céder, ne jamais entamer nos libertés parce que ce qui est en cause c’est précisément la France pays des libertés, liberté de conscience. On ne peut pas accepter que ce soit une église qui soit touchée. On voit ce que certains veulent faire : une guerre des religions. Nous devons assurer cette cohésion nationale pour le respect de la France ».

L’ancien chef d’État estime également que « nous devons vivre avec la peur. Mais nous devons vaincre cette peur »

 

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le