Attentat de Paris: Macron appelle à ne pas céder à la panique
Emmanuel Macron a appelé vendredi au lendemain de l'attentat ayant tué un policier sur les Champs-Elysées à Paris à ne pas céder...

Attentat de Paris: Macron appelle à ne pas céder à la panique

Emmanuel Macron a appelé vendredi au lendemain de l'attentat ayant tué un policier sur les Champs-Elysées à Paris à ne pas céder...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Emmanuel Macron a appelé vendredi au lendemain de l'attentat ayant tué un policier sur les Champs-Elysées à Paris à ne pas céder à la panique ni "à l'instrumentalisation qui serait d'utiliser la peur", tout en jugeant que "nous vivrons durablement avec la menace terroriste".

"Ce qui est recherché par nos assaillants c’est à la fois la mort, le symbole, créer la panique, troubler un processus démocratique qui est celui de l’élection présidentielle", a déclaré le candidat d'En Marche sur RTL.

"Je pense que nous devons toutes et tous avoir un esprit de responsabilité dans cette période extrême, c’est-à-dire ne céder en rien à la panique, ne céder en rien à l'instrumentalisation qui pourrait être tentée, qui serait d’utiliser la peur", a-t-il poursuivi. "Parce que ce que cherchent justement ces terroristes, c’est la peur, c’est de fracturer le pays, c’est de le diviser. Ils ne peuvent pas nous vaincre, ils peuvent nous affaiblir".

"Le risque zéro n’existe pas. Quiconque prétendrait qu’avec lui ou elle il n’y aurait pas de tel risque est à la fois irresponsable et mensonger", a affirmé M. Macron, citant la candidate du Front national Marine Le Pen.

"Marine Le Pen n'est pas celle qui pourra protéger nos concitoyens", a-t-il insisté, jugeant "ridicule" le rétablissement des frontières qu'elle propose.

M. Macron a également estimé que "mettre tous les fichés S en prison n'a aucun sens".

"La clé, c'est de renforcer le renseignement", a-t-il martelé, rappelant qu'il propose dans son projet "de renforcer les moyens du renseignement territorial" et "de pouvoir mieux consolider et coordonner tout ça".

"C'est pour ça que l'un des engagements que j'ai pris, si je suis élu, dans les premières semaines, c'est de créer une task-force anti-Daech, qui 7 jours sur 7, 24 heures sur 24, auprès du président de la République, sera en charge de la coordination des services de renseignement".

M. Macron a précisé qu'il "continuera(it) l'agenda de la journée", mais qu'il avait annulé les deux rassemblements publics prévus, à Rouen et Arras, pour des raisons "de décence", et aussi d'"efficacité" quant à la mobilisation des forces de l'ordre.

Dans la même thématique

Attentat de Paris: Macron appelle à ne pas céder à la panique
3min

Politique

« Les politiques parlent des migrants comme si c’étaient tous des sauvages » s’insurge Louis Chedid

C’est un nom, une voix, des textes et des mélodies qui nous accompagnent depuis 50 ans. S’il chante l’amour, l’absence, et la mélancolie, parfois aux côtés de ses enfants, il reste d’abord un homme engagé contre les discours de haine. Auteur d' « Anne, ma sœur, Anne », ce descendant d’immigrés chrétiens libanais, réfugiés en Egypte, refuse que les populations immigrées soient caricaturées et instrumentalisées. Cette semaine, Louis Chedid est l’invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard.

Le

Attentat de Paris: Macron appelle à ne pas céder à la panique
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

Attentat de Paris: Macron appelle à ne pas céder à la panique
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le