Attentat : Les forces de l’ordre ont mené un travail « extraordinaire » selon Bruno Julliard

Attentat : Les forces de l’ordre ont mené un travail « extraordinaire » selon Bruno Julliard

Bruno Julliard, premier adjoint à la maire de Paris, Anne Hidalgo, était l’invité de Territoires d’Infos ce lundi matin sur Public Sénat. Interrogé sur l’attaque au couteau qui a eu lieu à Paris samedi, il rend hommage aux forces de l’ordre.
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 Paris à de nouveau été frappé samedi soir par une attaque terroriste, revendiquée par l’Etat islamique. « La France est évidemment une cible privilégiée, Paris parce que capitale, et forte valeur symbolique, et le moins que nous puissions dire, c’est que Paris a payé cher le prix de cette aspiration à la liberté, à la Concorde de l’ensemble des communautés qui peuplent notre pays. Et puis, la France est une cible particulière parce qu’à la pointe du combat international contre Daesh» explique Bruno Julliard, premier adjoint à la maire de Paris, Anne Hidalgo..

Selon l’élu, le bilan de l’attaque, qui a fait un mort et quatre blessés, a pu être limité grâce au travail des forces de l’ordre : « Je voudrais rendre hommage au travail extraordinaire qui est mené par les forces de police, la préfecture de police, par le ministère de l’Intérieur, par l’ensemble des forces de renseignements » déclare-t-il, avant de saluer « l’intervention rapide des forces de l’ordre ».

L’auteur de ces actes était fiché S. Est-ce une faille des services ? « Il y a deux axes pour assurer  la sécurité collective : d’abord les forces de police (…), et il y a la question du renseignement. Nous voyons bien qu’il est extrêmement difficile, au vu des profils de terroristes, de pouvoir anticiper ce type de passage à l’acte », répond Bruno Julliard. « J’entends certains dire qu’il faudrait à nouveau modifier la loi,  pour que l’ensemble des fichés S, dit, très dangereux, soient expulsés ou enfermés ». Mais le premier adjoint à Anne Hidalgo estime qu’il faut « savoir raison garder » et rappelle que nous sommes dans « un Etat de droit ».

« Nous avons toujours considéré qu’il était du ressort de l’Etat de sécuriser » insiste-t-il. Raison pour laquelle la mairie de Paris a créé une police des incivilités, pour permettre à la police nationale « de se maintenir sur l’essentiel : le maintien de l’ordre et la lute contre le terrorisme » conclut-il.

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