Au sommet d’un terril, Macron dit sentir les « attentes » et les « colères » du pays

Au sommet d’un terril, Macron dit sentir les « attentes » et les « colères » du pays

Emmanuel Macron a affirmé vendredi avoir "senti le pays en profondeur" au cours de son long déplacement dans le Nord et l'Est de...
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Emmanuel Macron a affirmé vendredi avoir "senti le pays en profondeur" au cours de son long déplacement dans le Nord et l'Est de la France, et avoir compris qu'il n'aurait "pas droit au répit" face aux "attentes" et aux "colères" des Français.

"On sent le pays en profondeur, on sent ses attentes, ses envies, ses angoisses, ses colères" qui "parfois (...) se fixent sur des sujets qui sont des sujets d'actualité, mais qui ne sont pas la cause profonde. Et il faut savoir entendre tout cela, être au côté du peuple avec respect et tenir un cap", a déclaré le chef de l'Etat au sommet d'un ancien terril à Loos-en-Gohelle (Pas-de-Calais).

Souvent interpellé sur le prix des carburants ou le montant des retraites lors de son "itinérance mémorielle" destinée à commémorer le centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale, le président a dit avoir ressenti "une crise morale, très profonde" du pays, "ses divisions, ses peurs, qu'elles soient économiques, sociales ou plus identitaires".

Il a encore expliqué que "le "fil rouge" de sa politique était de "construire l'avenir sans rien renier du passé" en faisant "une force de ce passé à la fois patriotique et minier".

"Je n'aurai pas droit au répit ou à l'attente, parce que nos citoyens veulent autre chose justement", a estimé Emmanuel Macron, dont la popularité dans les sondages est au plus bas.

Selon lui, il s'agit de "se nourrir à la sève de ce que nous enseigne notre Histoire: un peuple, une nation combattante qui a su tenir dans les épreuves les plus dures", sans "céder aux tentations de divisions et aux tentations belliqueuses, ni céder à l'esprit de défaite".

Pour Emmanuel Macron, le Rassemblement national "s'est nourri du cynisme de certains, de l'esprit de défaite de certains autres, et de la résignation de braves gens qui se sont dit +au fond plus personne ne nous comprend, on nous a abandonnés+". Or "s'il y a une chose que je veux que chacun de nos concitoyens comprenne profondément, c'est que je n'en abandonnerai aucun", a-t-il insisté.

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