Aucun des 1.600 conseillers techniques sportifs « ne perdra son emploi », réaffirme Maracineanu

Aucun des 1.600 conseillers techniques sportifs « ne perdra son emploi », réaffirme Maracineanu

Aucun des 1.600 conseillers techniques sportifs (CTS) visés par un projet d'économies de Matignon "ne perdra son emploi", a...
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Aucun des 1.600 conseillers techniques sportifs (CTS) visés par un projet d'économies de Matignon "ne perdra son emploi", a affirmé lundi la nouvelle ministre des Sports Roxana Maracineanu après un long entretien avec le Premier ministre Edouard Philippe.

A sa sortie de Matignon, l'ancienne championne de natation, qui avait jugé "très brutale" la publication de la lettre de cadrage fixant un objectif de 1.600 suppressions de postes dans son ministère, a toutefois annoncé le lancement d'une "concertation" sur l'"évolution" de la gestion des CTS.

Elle a précisé qu'elle en présenterait les résultats "fin octobre".

Les CTS sont très présents dans les diverses fédérations sportives mais rémunérés par l'Etat.

"Je tiens à réaffirmer qu’aucun des 1.600 CTS évoqués dans le document dont vous avez eu connaissance ne perdra son emploi", a assuré Roxana Maracineanu, qui a été nommée mardi à la place de Laura Flessel, avant de préciser que "ce ne seront pas des suppressions de postes".

"Tout le monde est d’accord pour dire que leur mode de gestion doit évoluer en concertation avec l'ensemble des acteurs et dans le respect du rôle et des prérogatives de chacun", a-t-elle ajouté.

"Leur mode de gestion doit être modernisé, leur rôle au sein des fédérations doit ainsi être retravaillé avec le mouvement sportif", a expliqué de son côté Matignon dans un communiqué.

Indiquant que le Premier ministre l'a "assuré de sa volonté d’avoir un budget du sport à la hauteur des enjeux", la ministre des sports a également annoncé qu'elle lançait "des discussions sur la gestion des taxes" avec le ministre du Budget Gérald Darmanin et fera "des propositions sur ce sujet avant la présentation du PLF pour 2019".

"L’un des objectifs est de donner plus de responsabilités, de moyens et d’autonomies aux fédérations sportives pour leur permettre de développer le haut niveau, animer le réseau des clubs et associations sportives", a affirmé Edouard Philippe dans un communiqué.

Pour lui, ces propositions devaient "concourir à rendre plus simples et lisibles les ressources affectées aux sports".

"Depuis un plus d’un an, notre pays a investi dans la préparation des JO 2024, avec le monde sportif comme avec l’ensemble des collectivités territoriales concernées", a insisté le Premier ministre dans un communiqué.

Vendredi, l'AFP a révélé que dans une lettre de cadrage envoyée le 26 juillet à sa prédécesseur Laura Flessel, Matignon a demandé au ministère d'"appliquer un schéma d'emplois de moins 1.600 ETP (équivalent temps plein) au cours de la période 2018-2022".

Cette lettre a mis le feu aux poudres dans un mouvement sportif qui s'inquiète déjà de voir l'Etat se désengager, avec un budget du ministère qui s'annonce à la baisse pour la seconde année consécutive.

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