Aude: Edouard Philippe se “méfie des réponses juridiques rapides”

Aude: Edouard Philippe se “méfie des réponses juridiques rapides”

Le Premier ministre Edouard Philippe a dit mardi se "méfie(r) des réponses juridiques rapides", alors que droite et extrême...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le Premier ministre Edouard Philippe a dit mardi se "méfie(r) des réponses juridiques rapides", alors que droite et extrême droite ont remis sur la table des propositions très dures, après les attaques jihadistes de l'Aude.

"Je me méfie des réponses juridiques rapides. Il y a un arsenal juridique dont les forces de l'ordre peuvent se saisir pour comprendre, suivre, sanctionner", a déclaré le chef du gouvernement devant les députés LREM, selon des propos rapportés.

Les députés du groupe majoritaire avaient observé une minute de silence au début de leur réunion à huis clos, avant que leur président Richard Ferrand ne prenne la parole pour les appeler à "être dignes du courage d'Arnaud Beltrame", lieutenant-colonel tué par l'assaillant jihadiste et auquel un hommage national sera rendu mercredi.

Ce proche d'Emmanuel Macron leur a aussi demandé de "ne pas se laisser salir par la boue de la récupération", en référence aux réactions d'une partie de l'opposition.

Puis Danièle Hérin, députée de la circonscription de Trèbes, avait fait part de son émotion, saluant l'intervention des forces de l'ordre et des secours et remerciant le gouvernement et ses collègues pour leur soutien.

Le président de LR Laurent Wauquiez a exigé lundi le rétablissement de l'état d'urgence et "l'expulsion immédiate des étrangers" qui "incitent à la haine de la France". La présidente du FN Marine Le Pen a formulé des exigences similaires, en invoquant la "prévention". Elle a aussi accusé mardi la majorité de cacher sa "lâcheté" derrière "le corps d'un héros", Arnaud Beltrame.

Dans la même thématique

Paris: Gerard Larcher elu President du Senat
7min

Politique

Projet de loi immigration : Éric Ciotti au chevet d’une droite sénatoriale de plus en plus agacée par les critiques des députés LR

Le président des LR, Éric Ciotti, était au Sénat mardi matin pour appeler les parlementaires de son parti à « l’unité ». Les critiques des députés LR sur le projet de loi immigration adopté mi-novembre par la majorité sénatoriale de droite et du centre ont nourri un vif agacement au Palais du Luxembourg. Au point que certains hésiteraient même à rompre leur rattachement au parti.

Le