Audiovisuel public : « Notre modèle peut être en danger » alerte Morin-Desailly
Catherine Morin-Desailly, sénatrice centriste de Seine-Maritime, organisait ce jeudi un colloque sur l'avenir l’audiovisuel public, elle s’inquiète de la « survie de notre modèle ».

Audiovisuel public : « Notre modèle peut être en danger » alerte Morin-Desailly

Catherine Morin-Desailly, sénatrice centriste de Seine-Maritime, organisait ce jeudi un colloque sur l'avenir l’audiovisuel public, elle s’inquiète de la « survie de notre modèle ».
Public Sénat

Par Maud Larivière

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Jeudi, un colloque sur l’audiovisuel public  était organisé par la commission de la culture, de l’éducation et de la communication, au Sénat. Lors de ce colloque, des directeurs d’audiovisuels publics européens étaient notamment invités.

Le numérique « ça change tout » déclare la sénatrice centriste de Seine-Maritime, Catherine Morin-Desailly. « Pour toutes les entreprises d’ailleurs » précise-t-elle avant de faire un lien avec l’audiovisuel : « Le numérique est le nouveau vecteur des émissions, des programmes et donc [l’audiovisuel] est forcément, en priorité, impacté ».

« Digitalisation des entreprises, nouveaux modes organisationnels, nouveaux supports, nouveaux formats », à l’heure du numérique il faut penser à tous les bouleversements, estime la sénatrice, qui rappelle que la mondialisation génère de nouveaux acteurs, « les géants du numérique ». « Ils se sont immiscés dans nos paysages audiovisuels en Europe, et deviennent des acteurs très fortement concurrentiels » souligne-t-elle.

Pour Catherine Morin-Desailly, la réforme dans le secteur de l’audiovisuel est nécessaire : « Il faut s’organiser, et faire évoluer notre modèle, de manière à garantir notre diversité culturelle, notre spécificité en matière d’information ». « Il est plus que temps que nous nous bougions, que nous ayons ce courage et cette audace, parce que si on n’y va pas, c’est la survie de notre modèle même qui peut être en danger (…) d’où l’urgence de la réforme » tranche-t-elle.

La sénatrice avait rendu un rapport en juin dernier, sur « l’urgence de la formation » pour « prendre en main notre destin numérique ».

Partager cet article

Dans la même thématique

Orleans: TARANIS 2025 transport aerien militaire de haute intensite
6min

Politique

« Accepter de perdre nos enfants » : « S’il faut employer de tels propos pour que chacun prenne conscience de la situation, le chef d’état-major a raison », selon Cédric Perrin

En appelant à « accepter de perdre nos enfants » en cas de guerre avec la Russie, le chef d’état-major des armées, Fabien Mandon, crée la polémique. Si ses propos sont « peut-être un peu maladroits », selon le président LR de la commission des affaires étrangères et de la défense du Sénat, Cédric Perrin, il les juge nécessaires face au « risque de confrontation majeure à l’est de l’Europe ».

Le

Audiovisuel public : « Notre modèle peut être en danger » alerte Morin-Desailly
2min

Politique

« Accepter de perdre nos enfants » : « Nous devons écouter » le chef d’état-major des armées, soutient Gérard Larcher

Au congrès des maires de France, le président du Sénat, Gérard Larcher a apporté son soutien au général Fabien Mandon. Mercredi devant les élus, le chef d’état-major des Armées a suscité la polémique en considérant que la France allait devoir « accepter de perdre ses enfants » dans la perspective d’un conflit prochain avec la Russie.

Le