Audition Benalla : un huis clos ne serait « pas raisonnable ou acceptable » pour Philippe Dominati
Au micro de « Sénat 360 », Philippe Dominati, sénateur (LR) de Paris, estime qu’un huis clos de l’audition d’Alexandre Benalla ne serait « pas raisonnable ou acceptable ».

Audition Benalla : un huis clos ne serait « pas raisonnable ou acceptable » pour Philippe Dominati

Au micro de « Sénat 360 », Philippe Dominati, sénateur (LR) de Paris, estime qu’un huis clos de l’audition d’Alexandre Benalla ne serait « pas raisonnable ou acceptable ».
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

1 min

Publié le

Mis à jour le

Alors que l’avocat d’Alexandre Benalla a expliqué vouloir possiblement faire une demande de huis clos pour l’audition de son client mercredi prochain, le sénateur (LR) de Paris, Philippe Dominati déclare : « Cela ne me semble pas raisonnable ou acceptable. On ne voit pas ce qui pourrait justifier le huis clos dans cette circonstance-là. »

Et d’ajouter, concernant cette possible demande : « C’est un réflexe naturel. Lorsqu’il y avait la commission d’enquête sur la fraude fiscale, c’est arrivé presque régulièrement que la personne auditionnée, sur le conseil de son avocat demande le huis clos. Généralement, on ne l’obtient pas » .

À deux jours de l’audition d’Alexandre Benalla, des tensions se font jour au sein de la chambre haute. Des sénateurs LREM, dont son président de groupe François Patriat, ont annoncé vouloir boycotter cette audition. Philippe Dominati est surpris par cette annonce : « Qu’est-ce qu’ils ont à cacher ? On se demande dans cette commission d’enquête,  pourquoi d’un seul coup, elle prend autant d’importance. Et  qu’est-ce que la République en marche a à cacher ? (…) C’est troublant. »

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le

Audition Benalla : un huis clos ne serait « pas raisonnable ou acceptable » pour Philippe Dominati
2min

Politique

Assassinat du petit frère d’Amine Kessaci : revoir le documentaire sur le combat contre le narcotrafic du militant marseillais 

Mehdi, le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. En 2020, c’est l’assassinat de son grand frère Brahim, qui avait conduit le jeune garçon à s’engager en politique. Son parcours est le sujet du documentaire « Marseille, des larmes au combat », Anaïs Merad, à revoir sur Public Sénat.

Le

Audition Benalla : un huis clos ne serait « pas raisonnable ou acceptable » pour Philippe Dominati
3min

Politique

Projet de loi anti-fraudes : « C’est un objet politique qui vise essentiellement à montrer du doigt la fraude sociale »

Invités sur le plateau de Parlement Hebdo, le sénateur Bernard Jomier (Place Publique) et le député Sylvain Berrios (Horizons) sont revenus sur le projet de loi pour lutter contre les fraudes fiscales et sociales, examiné par la Chambre haute depuis mercredi. La majorité rassemblant les élus de la droite et du centre au Sénat ont affermi le texte en commission, y ajoutant une batterie de mesures qui ne fait pas consensus.

Le