Aulnay-sous-Bois: Hamon condamne les actes « inadmissibles » des policiers
Benoît Hamon a condamné lundi les actes "inadmissibles" des policiers impliqués dans l'interpellation violente, au cours de...

Aulnay-sous-Bois: Hamon condamne les actes « inadmissibles » des policiers

Benoît Hamon a condamné lundi les actes "inadmissibles" des policiers impliqués dans l'interpellation violente, au cours de...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Benoît Hamon a condamné lundi les actes "inadmissibles" des policiers impliqués dans l'interpellation violente, au cours de laquelle un jeune homme de 22 ans a été gravement blessé à coups de matraque par quatre policiers.

"Pour des dépositaires de l'autorité publique, commettre des actes comme cela est inadmissible, notamment à l'égard d'un jeune", a déclaré le candidat socialiste à l'élection présidentielle, lors d'un déplacement à Arcueil (Val-de-Marne).

Rappelant le "besoin de rétablir une relation de confiance entre la police et la population", le député des Yvelines a demandé à l’État d'"être encore plus implacable" quand "des citoyens ont subi des violences de la part de policiers".

Si "le gouvernement doit aller vite et faire la lumière sur cette affaire", M. Hamon a cependant appelé à "ne pas confondre le geste de quelques uns avec le travail quotidien de milliers de policiers sur le terrain".

Un peu plus tôt, il avait adressé sur Twitter ses pensées à Théo, le jeune interpellé, et à sa famille, et demandé "une enquête déterminée et transparente".

Gravement blessé au niveau de la zone rectale, le jeune homme, qui a dû être opéré, s'est vu prescrire par un médecin de l'hôpital 60 jours d'incapacité totale de travail (ITT).

Dimanche soir, un policier a été mis en examen pour viol et trois de ses collègues pour violences volontaires en réunion. Les quatre fonctionnaires ont été suspendus de leurs fonctions.

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01059366_000001
7min

Politique

Bataille audiovisuel public/médias Bolloré : « Ce n’est pas la gauche contre la droite, mais un modèle démocratique contre un modèle illibéral »

Le paysage audiovisuel français est en train de se fracturer en deux blocs. L’animateur vedette, Pascal Praud a accusé la patronne de France Télévision, Delphine Ernotte de mettre « une cible » sur les journalistes sa chaîne, après que cette dernière a qualifié CNews de « chaîne d’extrême droite ». A moins de deux ans de l’élection présidentielle, l’Arcom, le gendarme de l’audiovisuel, subit une pression inédite. Son président, Martin Ajdari sera, auditionné dans quelques jours au Sénat.

Le

Aulnay-sous-Bois: Hamon condamne les actes « inadmissibles » des policiers
5min

Politique

Mobilisation du 18 septembre : « Soit une politique de rupture est menée, soit on continue à mettre la pression »

A l’appel de l’intersyndicale, des centaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue partout en France pour protester contre le projet de budget pour 2026. Dans le cortège parisien, les manifestants, pas convaincus par la nomination de Sébastien Lecornu à Matignon, sont déterminés à maintenir la pression sur l’exécutif. Reportage.

Le

SIPA_01229633_000009
1min

Politique

Info Public Sénat. Bataille audiovisuel public/médias Bolloré : une délégation de sénateurs LR reçue à Radio France le 30 septembre

Alors que le ton se durcit entre les dirigeants de l’audiovisuel public et la chaîne CNews de Vincent Bolloré, qualifiée « d’extrême droite » par Delphine Ernotte, une délégation de sénateurs LR sera reçue par la patronne de Radio France Sibyle Veil le 30 septembre. Le 1er octobre, le président de l’Arcom, Martin Ajdari sera, lui, auditionné par la commission de la culture et de la communication de la chambre haute.

Le