Politique
Les vidéos issues des caméras-piétons des gendarmes lors de la manifestation de Sainte Soline, diffusées mercredi par Médiapart et Libération relancent le débat sur les violences policières. Une enquête administrative a été ouverte.
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Par Public Sénat
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Benoît Hamon a condamné lundi les actes "inadmissibles" des policiers impliqués dans l'interpellation violente, au cours de laquelle un jeune homme de 22 ans a été gravement blessé à coups de matraque par quatre policiers.
"Pour des dépositaires de l'autorité publique, commettre des actes comme cela est inadmissible, notamment à l'égard d'un jeune", a déclaré le candidat socialiste à l'élection présidentielle, lors d'un déplacement à Arcueil (Val-de-Marne).
Rappelant le "besoin de rétablir une relation de confiance entre la police et la population", le député des Yvelines a demandé à l’État d'"être encore plus implacable" quand "des citoyens ont subi des violences de la part de policiers".
Si "le gouvernement doit aller vite et faire la lumière sur cette affaire", M. Hamon a cependant appelé à "ne pas confondre le geste de quelques uns avec le travail quotidien de milliers de policiers sur le terrain".
Un peu plus tôt, il avait adressé sur Twitter ses pensées à Théo, le jeune interpellé, et à sa famille, et demandé "une enquête déterminée et transparente".
Gravement blessé au niveau de la zone rectale, le jeune homme, qui a dû être opéré, s'est vu prescrire par un médecin de l'hôpital 60 jours d'incapacité totale de travail (ITT).
Dimanche soir, un policier a été mis en examen pour viol et trois de ses collègues pour violences volontaires en réunion. Les quatre fonctionnaires ont été suspendus de leurs fonctions.
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