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Alors qu’il y a encore une semaine, Aurélien Pradié temporisait sur notre antenne en confiant dans notre matinale qu’il annoncerait sa décision « dans quelques jours », c’est maintenant chose faite. Dans une interview au Figaro, le secrétaire général des Républicains annonce sa candidature à l’élection pour la présidence du parti, qui aura lieu début décembre. Face à Bruno Retailleau et Éric Ciotti, le député du Lot joue la carte du renouveau : « Leurs candidatures se ressemblent. La mienne est différente. Le Sénat a besoin de la force de Bruno. La belle ville de Nice aura bientôt besoin de l’engagement d’Éric. […] Je ne veux pas rejouer les matchs d’hier ou une nouvelle guerre des chefs, je veux incarner ce changement. Si la droite ne change pas, elle disparaîtra », a-t-il déclaré au Figaro.
Sur le fond, face à Bruno Retailleau et Éric Ciotti, Aurélien Pradié tente d’incarner l’alternative de la « droite populaire […], du plus humble au plus favorisé », mais a d’emblée tenu à rassurer les militants sur le régalien en proposant de systématiquement rendre les titres de séjour probatoires pendant trois ans.
Au Sénat, Bruno Retailleau se dit « pas surpris » par la candidature du secrétaire général de son parti, alors que le groupe LR au Sénat semble pour le moment très largement soutenir son président. Alors que les journées parlementaires du parti se profilent en fin de semaine à Biarritz, la campagne devrait pouvoir véritablement commencer. Maintenant que tous les candidats sont sur la ligne de départ, ce sera l’occasion pour chacun de compter ses troupes.
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Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences de l’Etat, Laurent Marcangeli est revenu sur la méthode du gouvernement pour « simplifier » l’écosystème des agences et opérateurs de l’Etat. Les plans ministériels devraient être finalisés à la mi-juin et ce travail pourrait donner lieu à un projet de loi, voire une proposition de loi, a annoncé le ministre de la Fonction publique.
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A 10 jours de l’élection du président des Républicains, Laurent Wauquiez laboure les terres de la droite pour aller chercher une victoire face au favori, Bruno Retailleau. Ce mercredi, dans un restaurant du XVe arrondissement de Paris, le chef de file des députés de droite a présenté sa candidature « de rupture » avec le pouvoir en place. Membre du gouvernement, l’élection de Bruno Retailleau à la tête des LR ferait prendre le risque, selon lui, d’une dilution de la droite dans le macronisme.
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