Les huées et les sifflets qui ont accompagné le discours de Valérie Pécresse samedi au Conseil national des Républicains donnent le ton. Des sifflets qui rappellent ceux essuyés par Alain Juppé, aujourd’hui en retrait du parti. Invitée de Territoires d’Infos ce lundi, la députée LREM (ex-LR) regrette cette « évolution », « ce n’est pas bon pour la démocratie d’avoir une radicalisation », affirme-t-elle. La refondation des LR après la défaite à la présidentielle se fera sur une ligne plus à droite et Laurent Wauquiez ne laissera « plus les petites chapelles et les querelles d’égos affaiblir (sa) famille politique », comme il l’a exprimé à la tribune samedi.
« Laurent Wauquiez est la résultante d’un rétrécissement progressif de la droite »
Une situation «logique au regard de celui qui dirige aujourd’hui le parti », selon Aurore Bergé qui estime que « Laurent Wauquiez est la résultante d’un rétrécissement progressif de la droite », elle relève que ce dernier « l’exprime de manière très claire, il ne veut pas ouvrir la droite, il ne veut même pas l’ouvrir à ceux qui étaient ses concurrents lors de l’élection interne. » Et la députée en veut pour preuve les critiques exprimées au sein du parti.
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« Ceux qui parlent le mieux de Laurent Wauquiez, c’est ceux qui sont encore au sein des Républicains et qui disent que finalement Laurent Wauquiez a réussi le rassemblement de ceux qui pensent la même chose que lui. » Candidats à la présidence des Républicains, Maël de Calan et Florence Portelli se sentent lésés dans la nouvelle composition des instances du parti et le font savoir. « Laurent Wauquiez est le premier président stalinien d'un parti de droite », taclait Florence Portelli jeudi dernier