Aurore Bergé répond à Gérard Larcher : « la République exemplaire n’est pas une illusion »
Invitée de Territoires d’Infos sur Public Sénat et les Indés Radios, la porte-parole de LREM à l’Assemblée nationale, Aurore Bergé, a réagi aux propos de Gérard Larcher. « Il a envie d’être une voix très forte au sein de sa famille politique. Quoi de mieux que de cogner sur la majorité pour pouvoir le faire » ?

Aurore Bergé répond à Gérard Larcher : « la République exemplaire n’est pas une illusion »

Invitée de Territoires d’Infos sur Public Sénat et les Indés Radios, la porte-parole de LREM à l’Assemblée nationale, Aurore Bergé, a réagi aux propos de Gérard Larcher. « Il a envie d’être une voix très forte au sein de sa famille politique. Quoi de mieux que de cogner sur la majorité pour pouvoir le faire » ?
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Lors de sa conférence de presse de rentrée jeudi, le président du Sénat a tenu des propos plutôt offensifs à l’encontre d’Emmanuel Macron considérant notamment que « le nouveau monde » cher au Président « n’était qu’une illusion » (voir notre article).

La députée LREM, Aurore Bergé ancienne membre de LR et élue de la même circonscription (Les Yvelines) que Gérard Larcher, associe ces paroles à la rentrée politique « difficile » des Républicains. « Avec des rentrées multiples qui ont été faites, que ce soit Valérie Pécresse d’un autre côté, Bruno Retailleau de l’autre, Laurent Wauquiez encore, d’un autre côté… Je pense qu’il a envie aussi d’être une voix très forte au sein de sa famille politique. Quoi de mieux que de cogner sur la majorité pour pouvoir le faire » a-t-elle expliqué

Sur le fond, Aurore Bergé, a défendu le bilan de la majorité. « Il n’y a pas d’illusion sur la République exemplaire. La première loi qu’on a votée, c’est la loi sur la confiance dans la vie politique, j’aurais aimé qu’on puisse la voter à l’unanimité. J’aurais aimé que Les Républicains, dont Gérard Larcher fait partie, acceptent de voter la fin des emplois familiaux, la transparence sur les frais de mandats. J’aurais aussi aimé que Les Républicains acceptent de travailler sur la révision constitutionnelle. Parce que la République exemplaire, c’est aussi de ce dire qu’on arrête le cumul des mandats dans le temps qu’on introduit la proportionnelle… Mais tous ces débats-là, ont été empêchés à l’été de manière spectaculaire à l’Assemblée nationale ».

Pour rappel, Gérard Larcher ne s’est pas opposé à la réforme des institutions mais pose plusieurs conditions comme il l’a rappelé hier (voir notre article)

Partager cet article

Dans la même thématique

Aurore Bergé répond à Gérard Larcher : « la République exemplaire n’est pas une illusion »
3min

Politique

« Le théâtre est un refuge » pour Arthur Jugnot

Arthur Jugnot joue tous les rôles au théâtre, tantôt metteur en scène, auteur ou encore acteur. La scène n’a désormais plus de secret pour lui et depuis plus de vingt-cinq ans, il enchaîne écritures, tournages et représentations à un rythme effréné qui ferait tourner la tête à plus d’un. Invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard, il revient sur son parcours et partage son expérience.

Le

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le