Autain (LFI) dénonce une « pénurie de moyens » contre les violences faites aux femmes
Clémentine Autain, députée LFI de Seine-Saint-Denis, a dénoncé jeudi à propos du prochain Grenelle des violences faites aux...

Autain (LFI) dénonce une « pénurie de moyens » contre les violences faites aux femmes

Clémentine Autain, députée LFI de Seine-Saint-Denis, a dénoncé jeudi à propos du prochain Grenelle des violences faites aux...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Clémentine Autain, députée LFI de Seine-Saint-Denis, a dénoncé jeudi à propos du prochain Grenelle des violences faites aux femmes "une inflation de communication" du gouvernement pour masquer "une pénurie totale de moyens"

"J'aimerais que Marlène Schiappa prenne ses responsabilités, que ce gouvernement agisse, mais je n'y crois pas", a critiqué l'élue sur Franceinfo, estimant que la secrétaire d'État à l'Égalité femmes-hommes est "spécialiste de faire des grandes annonces".

"Il y a une inflation de communication, une inflation de mots pour masquer la réalité, qui est une pénurie totale de moyens pour faire face à ces défis", a-t-elle déploré.

Selon elle, "le gouvernement qui est empêtré dans ses logiques d'austérité est incapable de mette sur la table des moyens humains qui permettent d'accompagner ces femmes en amont".

Elle a notamment mis en avant la nécessité de "former les personnels qu'elles peuvent être amenées à rencontrer" et d'"être capable de trouver un logement à ces femmes quand elles ont une fenêtre de tir pour partir".

Dénonçant le budget "totalement ridicule" consacré aux droits des femmes en France, Mme Autain a estimé que "tant qu'on est dans ses clous de l'austérité, il n'y a pas de priorité digne de ce nom qui se dégage".

Le gouvernement va lancer la semaine prochaine un Grenelle des violences faites aux femmes, sans convaincre les associations en colère alors que la terrible liste des féminicides s'allonge.

Un hommage aux femmes tuées par leur compagnon ou ex-compagnon depuis le début de l'année a été rendu mercredi sur le parvis de l'hôtel de ville de Paris, avec les noms de 97 victimes dévoilées sur la façade du monument.

Lors de ce rassemblement, la comédienne Eva Darlan a apostrophé l'exécutif. "Le Grenelle est une façon comme une autre de ne rien faire. Nous sommes dans un état d'urgence. Nous savons comment arrêter cette hécatombe. Il suffit d'appliquer les lois", a martelé l'actrice.

Partager cet article

Dans la même thématique

Autain (LFI) dénonce une « pénurie de moyens » contre les violences faites aux femmes
5min

Politique

Lutte contre l’antisémitisme à l’université : la proposition de loi définitivement adoptée à l’unanimité au Sénat

Les conclusions de la commission mixte paritaire sur la proposition de loi du Sénat visant à lutter contre l’antisémitisme dans l’enseignement supérieur ont été adoptées, à l’unanimité, ce jeudi au Sénat. Le texte prévoit notamment l’obligation de formation des étudiants à la lutte contre l’antisémitisme et le racisme tout au long de leur parcours d’enseignement.

Le

Autain (LFI) dénonce une « pénurie de moyens » contre les violences faites aux femmes
1min

Politique

Affaire Le Scouarnec : Yannick Neuder annonce un texte « pour que les fichiers des prédateurs sexuels puissent être consultés par les hôpitaux »

Après avoir reçu le collectif de victimes de l’ancien chirurgien, Joel Le Scouarnec, accusé de 300 viols et agressions sexuelles sur des patients, le ministre de la Santé, Yannick Neuder annonce un texte pour permettre aux établissements de santé d’avoir accès aux casiers judiciaires des soignants qu’ils veulent recruter.

Le

Autain (LFI) dénonce une « pénurie de moyens » contre les violences faites aux femmes
3min

Politique

Conclave sur les retraites : « Personne n’a vraiment compris si le gouvernement reviendrait devant le Parlement »

Aux questions d’actualité au gouvernement du Sénat, la ministre du travail, de la santé, des solidarités, Catherine Vautrin a été interpellé sur l’échec, à ce stade, des partenaires sociaux à trouver un accord sur les retraites. Dans cette hypothèse, le Premier ministre s’était engagé à présenter un projet de loi. Les sénateurs de gauche en veulent la confirmation.

Le