Autain « pas d’accord avec l’idée du parti médiatique » de Mélenchon
La députée LFI Clémentine Autain a pris ses distances lundi avec les récents propos de Jean-Luc Mélenchon sur les médias,...

Autain « pas d’accord avec l’idée du parti médiatique » de Mélenchon

La députée LFI Clémentine Autain a pris ses distances lundi avec les récents propos de Jean-Luc Mélenchon sur les médias,...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

La députée LFI Clémentine Autain a pris ses distances lundi avec les récents propos de Jean-Luc Mélenchon sur les médias, affirmant ne pas éprouver de "haine" contre eux et ne pas être "d'accord avec l'idée du parti médiatique" développée par le chef de file des Insoumis.

"Je n'ai pas de haine (...) J'ai de la colère, mais pas de la haine, et je crois en effet qu'il faut être prudent sur les termes. (...) Nous avons une colère à l'égard des médias, parce que nous estimons que la petite musique générale est souvent du côté de la pensée dominante, et on le voit bien sur les cheminots où du matin au soir on nous explique qu'ils sont des privilégiés", a expliqué Mme Autain sur France Inter.

"Cette colère ne doit pas se transformer en haine et je ne suis par exemple pas d'accord avec l'idée du parti médiatique. Parce que je ne sais pas d'ailleurs où est-ce qu'on met Elise Lucet (journaliste de France 2, NDLR) quand on estime qu'il y a un parti médiatique", a-t-elle poursuivi.

La députée de Seine-Saint-Denis a néanmoins invité la presse à ne pas mettre les Insoumis "dans le même sac" que l'extrême droite sur ces sujets, mettant en avant leur combat pour la VIe République et leurs propositions pour lutter contre la concentration des médias.

Le 26 février, à la suite de plusieurs articles sur la rectification des comptes de campagne de la France Insoumise, M. Mélenchon s'en était pris violemment au "parti médiatique", et avait jugé que la "haine des médias et de ceux qui les animent est juste et saine" -des propos condamnés par plusieurs syndicats de la profession.

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture
5min

Politique

Un accord de libre-échange entre la Chine et l'Union européenne serait "extrêmement dangereux" pour cette eurodéputée

Scandale Shein, restrictions sur les terres rares, déferlement d'exportations sur le Continent : ces dernières semaines ont fourni aux européens de nombreux motifs d'inquiétude dans leur relation avec Pékin. Alors que Donald Trump a scellé un accord d'un an avec le président Xi Jin Ping, l'UE semble sur le banc de touche. Un sursaut est-il possible ? Ou bien sommes-nous condamnés à rester à la remorque de la Chine ? Débat dans "Ici l'Europe" avec les eurodéputés Sandro Gozi (Renew, France) et Estelle Ceulemans (S&D, Belgique).

Le

Photo Cazeneuve
11min

Politique

Attentats du 13 novembre 2015, le récit de Bernard Cazeneuve : « Très vite, on a conscience que nous sommes confrontés à une attaque de grande ampleur »

ENTRETIEN - Dix ans après les attentats de Paris et de Seine-Saint-Denis, qui ont coûté la vie à 130 personnes, l'ancien ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, revient auprès de Public Sénat sur cette nuit de terreur, et la gestion de crise aux côtés du Président de la République et du Premier ministre.

Le

Autain « pas d’accord avec l’idée du parti médiatique » de Mélenchon
3min

Politique

« Il n’y a aucune délinquance dans les écoles de musique », affirme le chef d’orchestre Jean-Claude Casadesus

Il est sans conteste le maestro français le plus célèbre de sa génération. A 92 ans, Jean-Claude Casadesus continue de remplir les plus belles salles du monde sans jamais renier son attachement à la région du Nord. Lui qui a créé puis dirigé l’orchestre national de Lille, s’est engagé toute sa vie pour rendre la musique classique accessible à tous. Invitée de Rebecca Fitoussi dans Un monde, Un regard, Il revient sur son immense carrière marquée par la passion et le partage.

Le

Paris: Senate pension debat
6min

Politique

Retraites : la gauche du Sénat désunie sur la suspension de la réforme

A partir du 19 novembre, le Sénat examinera en séance publique le projet de loi de financement de la Sécurité sociale et sa mesure phare : la suspension de la réforme des retraites. Une concession du gouvernement faite au PS qui n’a aucune chance d’être adoptée à la haute assemblée à majorité de droite. Les socialistes ne devraient également ne pas être suivis par les communistes et écologistes sur le vote de cette mesure.

Le