DSK au Sofitel, VGE et les diamants de Bokassa, Jacques Chaban-Delmas et sa feuille d'impôt, mais Jacques Chirac réélu malgré des emplois...
Avant Fillon, des affaires qui ont influencé des campagnes présidentielles
DSK au Sofitel, VGE et les diamants de Bokassa, Jacques Chaban-Delmas et sa feuille d'impôt, mais Jacques Chirac réélu malgré des emplois...
Par Olivier THIBAULT
Temps de lecture :
4 min
Publié le
Mis à jour le
DSK au Sofitel, VGE et les diamants de Bokassa, Jacques Chaban-Delmas et sa feuille d'impôt, mais Jacques Chirac réélu malgré des emplois fictifs: quelques affaires ont déjà pesé sur des campagnes présidentielles avant le "Penelopegate" qui a valu à François Fillon une mise en examen mardi.
- Sofitel: fin de parcours pour DSK
A un an de la présidentielle de mai 2012, le directeur général du Fonds monétaire international (FMI) Dominique Strauss-Kahn (DSK) est le grand favori pour le camp socialiste, d'après les sondages.
Des "affaires" qui ont pesé dans les campagnes présidentielles
AFP
Coup de théâtre: le 14 mai 2011, DSK est arrêté à New York. Une femme de chambre de l'hôtel Sofitel de Manhattan, Nafissatou Diallo, l'accuse de tentative de viol.
Il démissionne du FMI, sa carrière politique est brisée. Détenu dans la prison de Rikers Island, il est libéré sous caution. Le parquet de New York abandonnera ensuite les poursuites, invoquant le "récit erroné" de la victime, et une transaction financière avec Nafissatou Diallo mettra un terme aux démêlés judiciaires américains de DSK.
- Chirac: des affaires qui font "pschitt"?
Jacques Chirac et son épouse Bernadette lors de son élection, à Paris le 7 mai 1995
AFP/Archives
Plusieurs affaires viennent empoisonner le premier mandat présidentiel de Jacques Chirac, entre 1995 et 2002: celle des HLM de Paris et celle des emplois fictifs de cette même ville dont il a été maire jusqu'en 1995.
La question de la possibilité de poursuivre en justice le président est posée. Le Conseil constitutionnel rend son verdict en janvier 1999: la responsabilité du chef d'Etat ne peut être mise en cause que devant la Haute Cour de justice durant son mandat.
Alors qu'une nouvelle élection présidentielle se profile, une autre affaire émerge à l'été 2001, celle de voyages effectués par M. Chirac et ses proches, payés en liquide.
Cette affaire fait "pschitt", assure Jacques Chirac à propos des sommes mentionnées pour ces déplacements, lors de l'interview télévisée du 14 juillet 2001. Un an plus tard, il est réélu à la présidence, au second tour face au candidat d'extrême droite Jean-Marie Le Pen.
Dix ans plus tard, il deviendra le 15 décembre 2011 le premier ex-président à être condamné: deux ans de prison avec sursis pour détournement de fonds publics, abus de confiance et prise illégale d'intérêt dans l'affaire des emplois fictifs à la mairie de Paris.
- Diamants de Bokassa: l'éclat terni de VGE
Valéry Giscard d'Estaing est accueilli le 05 mars 1975 par son homologue de Centrafrique le maréchal Jean Bedel Bokassa à Bangui
AFP/Archives
Le 10 octobre 1979, Le Canard enchaîné révèle, document à l'appui, que l'ex-dictateur Jean-Bedel Bokassa, "empereur" autoproclamé de Centrafrique dont le pouvoir vient de vaciller, avait offert en 1973 une plaquette de diamants au président Valéry Giscard d'Estaing (VGE) alors ministre des Finances.
Le journal satirique, qui évalue le cadeau à un million de francs (équivalent de 150.000 euros actuellement), est rapidement relayé par Le Monde.
VGE "oppose un démenti catégorique et (...) méprisant" sur la valeur des cadeaux reçus en tant que ministre des Finances, selon ses propres termes lors d'une interview télévisée diffusée le 27 novembre 1979.
Mais ses explications peinent à convaincre, l'affaire des diamants empoisonne sa campagne présidentielle. Il perd l'élection en mai 1981 face à François Mitterrand.
- Feuille d'impôts fatale pour Chaban-Delmas
Jacques Chaban-Delmas à Bordeaux lors de sa dernière conférence de presse en tant que maire de Bordeaux en 1995
AFP/Archives
Le 19 janvier 1972, Le Canard enchaîné révèle que le Premier ministre Jacques Chaban-Delmas n'a pas payé d'impôts entre 1967 et 1970 alors qu'il était président de l'Assemblée nationale, puis chef de gouvernement, ce en toute légalité grâce à une disposition fiscale datant de 1965.
Ce dernier est contraint de s'expliquer dans un entretien télévisé en février 1972: c'est "la première fois qu'un homme subit cette épreuve pénible", déclare-t-il. Il devra peu après détailler l'ensemble de ses biens.
L'affaire de la feuille d'impôts jouera clairement contre lui lorsqu'il se présentera, en 1974 après la mort de Georges Pompidou, à l'élection présidentielle face à VGE, qui l'emportera.
C’est l'un des Belges les plus connus de la scène humoristique francophone. Passé par France Inter, il officie désormais à RTL. Comment un humoriste est-il passé d’un public à l’autre ? Comment faire indifféremment rire un public de droite et de gauche ? Cette semaine, Alex Vizorek est l’invité de Rebecca Fitoussi dans l’émission Un monde, un regard.
« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais. « C’est un peu tard mais elle commence à réagir » Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause. Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ». « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste » Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ». Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici
« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.
Tout juste nommé à Matignon et entre deux mouvements sociaux, Sébastien Lecornu a entamé des consultations avec les syndicats. Mais la marge de manœuvre de ce proche du chef de l’Etat s’annonce plus que réduite.