Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, s'est indigné lundi des propos d'Emmanuel Macron sur les jeunes "pris en otage" par les enseignants grévistes pour le bac, estimant que cela revenait à les comparer à "des terroristes".
Le chef de l'État a estimé dimanche sur franceinfo à propos des enseignants qui avaient refusé de faire remonter des notes des copies du bac qu'"on ne peut pas prendre nos enfants et leurs familles en otage".
"Ça m'indigne", a réagi M. Faure sur Europe 1. "Ça veut dire quoi +pris en otage+ ? Ça veut dire que des enseignants sont des terroristes ? C'est ça qu'on pense ? Alors que ce sont ceux qui, jour après jour, semaine après semaine, mois après mois, s'occupent de nos enfants et ceux qui disent aujourd'hui que cette réforme ne colle pas."
"Évidemment, ce n'est pas bonne formule. Comment peut-on (...) accuser aujourd'hui les enseignants d'être des terroristes ? Ca me paraît complètement hors de propos", a-t-il déploré, jugeant qu'"une fois de plus, on a un président qui, visiblement, a du mal avec le service public, les agents du service public, a du mal tout simplement avec ceux qui servent l'État".