Le ministre de l’Éducation nationale a réagi au mouvement de grève des enseignants et a rendu hommage aux non-grévistes, de « grands professeurs de la République qui savent que leurs élèves ne doivent pas être victimes de quoi que ce soit. »
Bac : « Tous les élèves auront leurs notes demain », annonce Jean-Michel Blanquer
Le ministre de l’Éducation nationale a réagi au mouvement de grève des enseignants et a rendu hommage aux non-grévistes, de « grands professeurs de la République qui savent que leurs élèves ne doivent pas être victimes de quoi que ce soit. »
Par Public Sénat
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Alors que le Sénat se réunissait ce matin pour voter le texte de la commission mixte paritaire sur le projet de loi pour une école de la confiance, Jean-Michel Blanquer est revenu sur la grève de plusieurs enseignants correcteurs du Baccalauréat. Ceux-ci font une rétention des copies, avec l’espoir que le ministre « ouvre le dialogue » sur la réforme du Baccalauréat.
« Ce vote de la loi, aujourd’hui, intervient dans une actualité éducative très riche en ce jeudi. Je voudrais mentionner deux évènements dont je veux tourner positivement », a commencé le ministre de l’éducation. « Le premier, ce sont évidemment les discussions et les débats qui ont pu avoir lieu sur le fait que certains professeurs ont estimé ne pas devoir rendre les notes du baccalauréat. Une ligne a été franchie par moins de 2000 personnes sur 175 000 personnes ».
Jean-Michel Blanquer a rendu hommage « aux 173 000 personnes qui ont un sens aigu du service public ». « Ce sont des grands professeurs de la République, le sens du service public chevillé au corps qui peuvent avoir parfaitement des désaccords avec leur ministre, mais qui savent que leurs élèves ne doivent pas être victimes de quoi que ce soit », a-t-il expliqué, sous les applaudissements des Sénateurs.
Le ministre a également annoncé que des milliers de copies étaient actuellement en train d’être rentrées « suite aux déclarations que j’ai faites hier. Et je peux donc vous garantir que demain tous les élèves de France auront leurs notes de baccalauréat ». Jean-Michel Blanquer avait indiqué que les enseignants risquaient jusqu’à 15 jours de retrait de salaire s’ils maintenaient leur rétention de notes, étant considérés grévistes depuis le jour où ils ont reçu les copies.
Une information pourtant démentie par Antony Taillefait, professeur spécialiste du droit de la fonction publique. « La retenue de traitement ne démarre qu’à partir de la date butoir à laquelle les correcteurs devaient entrer les notes, soit ce jeudi matin », explique-t-il à Checknews.
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