Baisse des APL: Macron appelle « tous les propriétaires à baisser les loyers de 5 euros »
Emmanuel Macron a appelé "tous les propriétaires à baisser les loyers de 5 euros" par mois, pour compenser la baisse des APL...

Baisse des APL: Macron appelle « tous les propriétaires à baisser les loyers de 5 euros »

Emmanuel Macron a appelé "tous les propriétaires à baisser les loyers de 5 euros" par mois, pour compenser la baisse des APL...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Emmanuel Macron a appelé "tous les propriétaires à baisser les loyers de 5 euros" par mois, pour compenser la baisse des APL décidée pour fin 2017 par le gouvernement, lors d'un discours devant les préfets mardi à l'Elysée.

"J'appelle publiquement tous les propriétaires à baisser les loyers de 5 euros par mois", a déclaré le président de la République, qui s'est dit "surpris du silence collectif" et de l'absence d'appel "aux bailleurs sociaux, aux propriétaires à baisser le prix du logement". "C'est cela la responsabilité collective", a-t-il dit.

Dans la soirée, le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin a souligné sur RTL que le chef de l'Etat avait demandé aux propriétaires d'être "citoyens", et il a laissé entendre que des annonces seraient faites la semaine prochaine concernant le parc social.

"Il y a deux types de propriétaires, il y a le parc privé, et là il y a une demande du président de la République d'être citoyen, de faire ce que Kennedy demandait à ses citoyens, de faire quelque chose pour son pays", a-t-il dit.

"Et il y a ceux qui sont dans le parc social, et là nous verrons ce que proposeront la semaine prochaine les ministres du Logement Jacques Mézard et Julien Denormandie", a-t-il ajouté.

Dans un entretien au Point paru la semaine dernière, Emmanuel Macron envisageait d'aller au-delà de la baisse controversée de 5 euros des APL, "mais seulement dans le cadre d'une transformation profonde qui doit faire baisser les loyers".

"Évidemment que ce n'est pas intelligent, c'est une mesure de rabot, les mesures de rabot ce n'est jamais de bonnes mesures, (ce n'est) jamais intelligent de faire du rabot", avait pour sa part déclaré Edouard Philippe le 24 août sur BFMTV.

Mais pour le Premier ministre, "la baisse générale des APL est contenue dans le budget précédent, que je n'ai pas voté mais que j'exécute".

"Dans le Nord, je connais beaucoup de propriétaires qui ont décidé de baisser de cinq euros le montant du loyer", avait assuré récemment M. Darmanin, également maire de Tourcoing (Nord), dans un entretien à la Provence.

Les aides personnelles au logement bénéficient au total à 6,5 millions de ménages français, dont beaucoup d'étudiants (environ 800.000), et coûtent 18 milliards d'euros par an au budget de l'État.

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01228800_000048
6min

Politique

Congrès LR : la droite tente d’éviter la division et prépare l’après Bayrou 

Le vote de confiance demandé par François Bayrou agite la rentrée politique des Républicains réunis à Port-Marly dans les Yvelines. La droite se prépare à négocier les termes de sa participation à un futur gouvernement. Ce scrutin surprise attendu lundi fait également réapparaître des lignes de fractures au sein des Républicains, malgré la large victoire de Bruno Retailleau en mai dernier, élu président du parti face à Laurent Wauquiez.  

Le

Clairefontaine: Celebration of French Training Model’s 50 Years
8min

Politique

A Lyon, avec le soutien Laurent Wauquiez, Jean-Michel Aulas marque-t-il vraiment des points ?

L’ancien président de l’Olympique Lyonnais, quasi-candidat aux municipales à Lyon, reçoit le soutien des LR, avec Laurent Wauquiez. « La candidature Aulas est en train de marquer des points », selon le sénateur LR Etienne Blanc. « Il faudra qu’il muscle un peu son jeu, il n’est pas au niveau », raille le sénateur des Ecologistes, Thomas Dossus.

Le

SIPA_01222969_000002
8min

Politique

Vote de confiance : quel est le bilan de François Bayrou à Matignon ?

Malgré la surexposition médiatique de ces derniers jours où François Bayrou a tant bien que mal défendu son budget et son choix surprenant de demander en amont aux députés un vote de confiance, le sort du Premier ministre semble scellé. Ses dix mois à Matignon ont été marqués par une propension à s’appuyer sur des propositions de loi, de longues conférences de presse sur le danger de la dette publique, l’échec d’une amélioration de la réforme des retraites et la polémique Bétharram.

Le