Baisse des dotations: « Le diable est dans les détails » selon Jean-Luc Moudenc

Baisse des dotations: « Le diable est dans les détails » selon Jean-Luc Moudenc

Taxe d’habitation, baisse des dotations, contrats aidés… les points de crispation entre l’État et les collectivités sont nombreux  en ce début de quinquennat. Ces sujets sont au cœur des interventions de la 17e conférence de « France urbaine », l’association regroupant les élus des grandes villes et métropoles de France.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Rassuré mais vigilant, voilà l’état d’esprit de Jean-Luc Moudenc, maire LR de Toulouse et président de l’association France Urbaine à l’issue de l’intervention du Premier ministre (voir notre article).  En ce qui concerne les 13 milliards d'économies demandées aux collectivités sur cinq ans, Jean-Luc Moudenc s’est dit satisfait de la méthode annoncée par Édouard Philippe ce matin. « (Cette méthode) tient compte de la croissance, de la diversité de nos territoires et qui donc va nous permettre de respirer. Évidemment, les choses ne sont pas gagnées. Le diable est toujours dans les détails. Et donc il faudra bien veiller à ce que ce qui est dit se trouve bien écrit  dans le projet de loi de finances et surtout dans les contrats qui vont être signés entre les grandes collectivités et l’État pour la mise en œuvre de ces économies ».

Dans le cas contraire, le président de France Urbaine prévient : «  Si les contrats que l’État nous propose de signer avec lui, pour modérer les dépenses et maîtriser nos dépenses de fonctionnement,  ne correspondent pas aux orientations qui ont été dites, nous ne les signerons pas. Par conséquent, il n’y a pas de risque d’entourloupe » a-t-il  prévenu.

Dans la même thématique

Baisse des dotations: « Le diable est dans les détails » selon Jean-Luc Moudenc
3min

Politique

Voile dans le sport : le gouvernement promet l’inscription du texte du Sénat à l’ordre du jour de l’Assemblée

Le gouvernement précise sa position sur le texte du Sénat visant à interdire le port de signes religieux dans les compétitions sportives. L’exécutif inscrira bien la proposition de loi à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale. Un recadrage, alors que les ministres des Sports et de l’Education nationale affirmaient que ce n’était pas une priorité.

Le