Banlieues : « Aujourd’hui c’est la cohésion nationale qui est en jeu, il s’agirait d’en prendre conscience » déclare Dallier
Philippe Dallier, sénateur LR de Seine-Saint-Denis, était l’invité de Territoires d’Infos, jeudi matin, sur Public Sénat. Il revient sur le colloque qu’il organise le même jour au Sénat, sur le thème des banlieues.

Banlieues : « Aujourd’hui c’est la cohésion nationale qui est en jeu, il s’agirait d’en prendre conscience » déclare Dallier

Philippe Dallier, sénateur LR de Seine-Saint-Denis, était l’invité de Territoires d’Infos, jeudi matin, sur Public Sénat. Il revient sur le colloque qu’il organise le même jour au Sénat, sur le thème des banlieues.
Public Sénat

Par Maud Larivière

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le sénateur LR de Seine-Saint-Denis, Philippe Dallier, ainsi que le sénateur PS du Nord, Patrick Kanner, organisent jeudi, un colloque sur le thème : « Banlieues : pour un électrochoc républicain ».

L’élu de Seine-Saint-Denis est revenu sur le rapport parlementaire des députés François Cornut-Gentille (LR) et Rodrigue Kokouendo (LREM) qui pointe la faiblesse de l’État dans son département.

« La situation n’a fait que de se dégrader depuis 30 ans, malgré tout ce qu’on n’a pu y faire » analyse Philippe Dallier, qui réfute l’idée que tout ce qui a été fait dans le passé n’a servi à rien. « C’est ce qui m’inquiète chez le Président de la République, parce que je me demande si il a fait la bonne analyse de la situation » alarme-t-il.

Le gouvernement a présenté mercredi sa stratégie sur les banlieues, une stratégie globale et interministérielle. Il s’agit de « calmer tout le monde » estime l’élu, qui ajoute « qu’il faut sortir de l’homéopathie, et aller plutôt vers un traitement de cheval ». « Il faut comprendre que maintenant ce qui est en cause, ce n’est pas seulement la situation des jeunes dans ces quartiers, mais la question de la république, la défense de ses valeurs est sur la table, avec la montée du radicalisme » explique-t-il.

« Je me demande si le Président a une véritable prise de conscience de la réalité de ces territoires » soulève-t-il, avant de rappeler qu’il est important de faire respecter les politiques de droits communs dans les banlieues.

 « Aujourd’hui c’est la cohésion nationale qui est en jeu, il s’agirait d’en prendre conscience » conclut le sénateur.

Partager cet article

Dans la même thématique

Banlieues : « Aujourd’hui c’est la cohésion nationale qui est en jeu, il s’agirait d’en prendre conscience » déclare Dallier
9min

Politique

Budget : l’unité entre le PS et Les Ecologistes mise à mal par les discussions avec Sébastien Lecornu ?

Au moment où vont s’engager les discussions avec le premier ministre, Marine Tondelier, patronne des Ecologistes, marque sa différence avec le PS, se prononçant déjà pour le départ de Sébastien Lecornu. « On a notre stratégie et le PS a la sienne », assume le sénateur écolo Thomas Dossus. Elle veut « être au centre de la gauche », entre LFI et le PS, mais « il ne faut pas faire de grand écart qui fasse mal aux adducteurs », met-on en garde au PS…

Le

SIPA_01212671_000009
7min

Politique

Supprimer les avantages des anciens Premiers ministres : la mesure déjà adoptée au Sénat contre l’avis du gouvernement

Pour illustrer « la rupture » promise lors de son entrée en fonction, Sébastien Lecornu a indiqué vouloir supprimer les derniers avantages « à vie » qui sont encore accordés aux anciens membres du gouvernement. Un amendement en ce sens avait été adopté en janvier dernier lors de l’examen du budget 2025. Il allait plus loin et visait aussi les avantages des anciens présidents de la République. François Bayrou n’y était pas favorable et la mesure n’avait pas survécu à la navette parlementaire.

Le

Paris : Preparations for the handover ceremony of the new Prime minister
3min

Politique

Quels sont les avantages dont bénéficient les anciens Premiers ministres et ministres ?

Sébastien Lecornu a annoncé sa volonté de mettre un terme aux derniers privilèges accordés à vie aux anciens Premiers ministres, dans le cadre d’un effort global de réduction de la dépense publique. Une mesure qui concernerait actuellement 17 anciens locataires de Matignon, alors que ces avantages restent relativement limités.

Le