Banlieues: Pécresse accuse le gouvernement de « dissimuler la gravité »

Banlieues: Pécresse accuse le gouvernement de « dissimuler la gravité »

La présidente LR de la région Ile-de-France Valérie Pécresse accuse le gouvernement de "dissimuler la gravité de la situation"...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

La présidente LR de la région Ile-de-France Valérie Pécresse accuse le gouvernement de "dissimuler la gravité de la situation" dans les banlieues, affirmant, dans le sillage de François Fillon, qu'"il faut mettre fin à l'excuse de minorité".

"Le gouvernement dissimule la gravité de la situation. Des dizaines de communes ont été touchées par des casseurs", affirme Valérie Pécresse dans un entretien publié jeudi par Le Figaro.

"Il est urgent de prendre conscience de l'ampleur de ce qui est en train de se passer à Paris et en banlieue car il ne s'agit pas de commenter des incidents isolés mais d'organiser une vraie résistance contre la loi des bandes qui s'oppose aujourd'hui à la loi de la République", déclare-t-elle, accusant la gauche d'être dans le "déni".

"Il y a un déni de réalité sur l'âge des auteurs de violences: ils sont aujourd'hui de plus en plus jeunes", assure Valérie Pécresse.

"Il faut mettre fin à l'excuse de minorité qui conduit les mineurs à se considérer comme +intouchables+ par le juge avant 18 ans", juge-t-elle.

Le candidat de la droite à la présidentielle François Fillon a annoncé mercredi qu'il veut abaisser la majorité pénale à 16 ans car "les individus de 16 ou 17 ans profitent de la clémence du système".

Mme Pécresse préconise également la suppression des allocations familiales "en cas de refus de retour à l'école" pour les "décrocheurs".

"Nous devons impérativement rescolariser les mineurs exclus du système scolaire pour des comportements violents ou des trafics dans des structures adaptées, et pas dans des collèges déjà fragiles", affirme-t-elle.

Dans la même thématique

Banlieues: Pécresse accuse le gouvernement de « dissimuler la gravité »
3min

Politique

Emmanuel Grégoire candidat à la mairie de Paris : "Je ne pourrai pas soutenir quelqu'un qui a passé son temps à me tirer le tapis sous le pied », déclare Anne Hidalgo

Invitée de la matinale de Public Sénat, la maire de Paris Anne Hidalgo s’est exprimée sur la fin de son mandat, et les élections municipales à venir. Si l’édile soutient le sénateur socialiste Rémi Féraud pour la succéder, elle attaque son premier adjoint Emmanuel Grégoire, également candidat, qui n’a pas « rempli son rôle de protéger le maire ».

Le

Banlieues: Pécresse accuse le gouvernement de « dissimuler la gravité »
2min

Politique

Assouplissement du ZAN : Agnès Pannier-Runacher dénonce « la manière dont certains populistes se saisissent de ce sujet »

La majorité sénatoriale propose d’assouplir les objectifs de zéro artificialisation nette (ZAN) des sols, dans un texte examiné à partir de ce 12 mars. Si la ministre de la Transition écologique accepte de donner « un peu de souplesse » aux élus locaux dans l’application de la loi, elle s’oppose à tout abandon des objectifs chiffrés.

Le