Banlieues: pour Jégo (UDI), Macron fait de « l’homéopathie »
Le député UDI (Union des démocrates et indépendants) Yves Jégo a regretté mercredi sur LCP le "saupoudrage de mesures" pour les...

Banlieues: pour Jégo (UDI), Macron fait de « l’homéopathie »

Le député UDI (Union des démocrates et indépendants) Yves Jégo a regretté mercredi sur LCP le "saupoudrage de mesures" pour les...
Public Sénat

Temps de lecture :

1 min

Publié le

Le député UDI (Union des démocrates et indépendants) Yves Jégo a regretté mercredi sur LCP le "saupoudrage de mesures" pour les banlieues dévoilées la veille par Emmanuel Macron, qui s'apparentent selon lui à de "l'homéopathie".

Pour l'élu de Seine-et-Marne, les annonces du président équivalent à "de l'homéopathie, alors qu'il faudrait de la chirurgie lourde".

Filant la métaphore médicale, M. Jégo a estimé que "tout le monde est à peu près d'accord sur le diagnostic", avant de s'interroger sur "les moyens qu'on met sur la table".

"S'il n'y a pas les moyens, l'argent, les services, ça ne marchera pas", a tranché le député, avant de confier sa perplexité: "Pourquoi est-ce que le président a confié à Jean-Louis Borloo le soin de faire un plan pour ensuite dire qu'il n'en voulait pas?", a-t-il questionné.

"On a confondu l'accessoire et le principal, il n'y a pas de vraie ambition" dans les propos du chef de l'État, a ajouté M. Jégo.

Pour l'ancien maire de Montereau-Fault-Yonne (Seine-et-Marne), "on ne fait pas confiance aux maires".

Partager cet article

Dans la même thématique

Banlieues: pour Jégo (UDI), Macron fait de « l’homéopathie »
7min

Politique

Le Sénat allège l’effort demandé aux collectivités via le Dilico, système d’« infantilisation des élus », dénonce la gauche

Issu d’une idée de la majorité sénatoriale l’an dernier, le Dilico est un « système d’épargne forcée » qui permet de faire contribuer les collectivités à l’effort d’économies. Dénoncé avec force par la gauche et une partie du centre et de la droite, le dispositif a été revu, après des débats parfois tendus, pour ramener la ponction de 2 milliards à 890 millions d’euros.

Le