Bardella (RN) voit des « convergences de diagnostics » avec LFI
L'eurodéputé et vice-président du Rassemblement national (RN) Jordan Bardella a souligné mercredi des "convergences de...

Bardella (RN) voit des « convergences de diagnostics » avec LFI

L'eurodéputé et vice-président du Rassemblement national (RN) Jordan Bardella a souligné mercredi des "convergences de...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

L'eurodéputé et vice-président du Rassemblement national (RN) Jordan Bardella a souligné mercredi des "convergences de diagnostics" avec la France insoumise (LFI), mais refusé de se "laisser enfermer" dans le clivage progressisme-conservatisme mis en avant par les proches de Marion Maréchal.

Avec LFI, "on peut partager parfois certaines analyses" et avoir des "convergences de diagnostics", même si "sur le médicament et le remède à apporter, on peut avoir des points de divergence", a affirmé sur BFMTV-RMC l'ancienne tête de liste du RN aux élections européennes.

Il a pointé notamment "un fossé majeur (au sein de LFI) aujourd'hui entre ceux qui défendent une laïcité républicaine et ceux qui défendent le communautarisme".

Il a cité d'un côté l'ex-conseiller régional Andréa Kotarac qui "nous a rejoint sur une ligne républicaine, patriote, sociale" et de l'autre la députée LFI Danièle Obono qui "donne des conférences aux côtés des Indigènes de la République, des gens qui défendent la partition de la société".

La rentrée de LFI à Toulouse a été marquée par une polémique suscitée par la revendication d'un "droit à l'islamophobie" par le philosophe Henri Peña-Ruiz.

Interrogé sur la participation de l'ancienne députée FN (devenu RN) Marion Maréchal à une "convention de la droite" fin septembre organisée par ses proches, sur le thème de "l'alternative au progressisme", M. Bardella a dit qu'il "refusait" de se laisser "enfermé dans (le clivage) progressisme/conservatisme".

"Ça c'est le duel qui a été mis en place par Emmanuel Macron", qui se présente comme le chef de file des "progressistes" face aux "nationalistes", alors que le RN plaide pour un rassemblement du camp des "nationaux" venus de la droite comme de la gauche, contre celui des "mondialistes".

Le porte-parole du RN Sébastien Chenu a jugé sur RFI "complémentaires" les initiatives de Marion Maréchal, qui a "choisi de se positionner sur l'aile droite de ce rassemblement".

Partager cet article

Dans la même thématique

2min

Politique

Violences sexuelles : Aurore Bergé souhaite imposer un casier judiciaire vierge pour les professionnels au contact d’enfants

Porté par la ministre déléguée chargée de l’Egalité femmes-hommes, un projet de loi-cadre sur les violences faites aux femmes et aux enfants a été remis hier à Emmanuel Macron et Sébastien Lecornu. Parmi les 53 mesures, Aurore Bergé prône un casier judiciaire vierge pour tout professionnel travaillant avec des mineurs, et met l’accent sur un meilleur encadrement du dépôt de plaintes.

Le

Bardella (RN) voit des « convergences de diagnostics » avec LFI
3min

Politique

Budget : « Une loi spéciale ne peut pas faire office d’un budget », prévient Amélie de Montchalin

L’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale se poursuit au Sénat avant un vote prévu demain dans l’après-midi. Invitée de la matinale de Public Sénat, la ministre de l’Action et des Comptes publics, Amélie de Montchalin a rappelé qu’il n’y a pas « d’alternatives au compromis parlementaire » et s’est montrée réticente quant à l’usage d’une loi spéciale pour faire adopter le budget.

Le

8min

Politique

Budget 2026 : une loi spéciale pour sortir de l’impasse ? « Une solution qui permet uniquement de retarder le problème »

La navette parlementaire continue, et le calendrier budgétaire, lui, se resserre. Le rejet du budget par les députés ce week-end laisse peu d’espoir à un accord sur les lois de finances et de financement de la sécurité sociale de voir le jour dans les temps. De quoi contraindre le gouvernement à plancher sur un projet de loi spéciale, faute de recours au 49-3 et aux ordonnances, une solution pour le moins temporaire.

Le