Baroin: « la question du parti se posera après l’été »
Le chef de file LR pour les législatives François Baroin a critiqué mardi, à demi-mots, les candidats LR qui ont fait une...

Baroin: « la question du parti se posera après l’été »

Le chef de file LR pour les législatives François Baroin a critiqué mardi, à demi-mots, les candidats LR qui ont fait une...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le chef de file LR pour les législatives François Baroin a critiqué mardi, à demi-mots, les candidats LR qui ont fait une campagne pro-Macron, et affirmé que la question de l'avenir de son parti "se posera après l'été".

"Je ne fais pas mienne la phrase de Jules Renard +Je ne dis rien et je n'en pense pas plus+. J'en pense plus, mais je ne le dirai pas", a-t-il dit, alors qu'il était interrogé, à l'antenne d'Europe 1, sur les candidats LR aux législatives ayant affiché leur soutien au gouvernement d'Emmanuel Macron (République en marche) et d'Edouard Philippe (issu de LR) pendant la campagne.

"Je vous rejoins parfaitement", a-t-il cependant répondu au journaliste qui faisait un lien avec le faible score du parti Les Républicains aux législatives.

"Si on m'a demandé à l'unanimité de (...) conduire (la campagne LR pour les législatives, ndlr), c'est peut-être parce que je suis le dernier à être en situation d'essayer de rassembler toutes les sensibilités de la famille, donc je ne dirai rien sur le positionnement des uns et des autres", a-t-il jugé.

Malgré les résultats "pas satisfaisants" de LR au premier tour, il a réaffiché sa volonté de se battre "comme un lion" d'ici le second tour "pour mettre en lumière les différences qui existent entre En marche et nous".

"La question du parti (LR, ndlr) se posera après l'été", a-t-il aussi affirmé dans un entretien mardi dans le Figaro. Quant au "débat" sur les différentes lignes LR, il "se tiendra au lendemain du 18 juin et dans les prochains mois".

"Il faudra tirer toute une série de leçons au lendemain du second tour des législatives. Il y aura, naturellement, beaucoup à dire", selon lui.

"Il y a six mois nous avions des projections avec 400 ou 450 députés en notre faveur. Il s'est donc bien passé quelque chose", a-t-il ajouté, "mais le temps n'est pas encore venu d'exprimer publiquement les leçons que chacun en tire".

LR estime que le nombre de députés de droite élus (y compris les UDI) sera compris dans une fourchette de 70 à 110.

Dans la même thématique

France School Abuse
5min

Politique

Audition de François Bayrou sur Bétharram : entre pugnacité et « stratégie de diversion », le Premier ministre « a joué assez habilement » face aux députés

Si François Bayrou ne s’est pas « laissé impressionné » par l’interrogatoire des députés lors de son audition à l’Assemblée nationale, l’affaire Bétharram risque des laisser des traces sur le long-terme et pourrait affecter son avenir politique, analysent Olivier Rouquan, politologue, et Philippe Moreau Chevrolet, communicant.

Le

SIPA_ap22957743_000006
7min

Politique

Audition de Bayrou sur Bétharram : quand la politique prend le pas sur la défense des victimes

Les 5h30 d’audition de François Bayrou devant la commission d’enquête mise en place à l’Assemblée nationale après les révélations sur des violences physiques et sexuelles perpétrées dans l’établissement catholique Notre-Dame de Bétharram, ont tourné en duel politique entre le Premier ministre et le co-rapporteur LFI, Paul Vannier. Au Sénat, la gauche dénonce l’attitude « agressive » du Premier ministre quand la droite axe sur « l’instrumentalisation » de la souffrance des victimes par LFI.

Le

Baroin: « la question du parti se posera après l’été »
3min

Politique

Audition de François Bayrou sur Bétharram : il y a une « volonté de LFI et du reste de la gauche de transformer cette commission d’enquête en inquisition », tacle Jean-Philippe Tanguy

Invité de la matinale de Public Sénat, le député et président délégué du groupe RN à l’Assemblée a réagi à l’audition du Premier ministre sur l’affaire Bétharram. Jean-Philippe Tanguy ne voit pas de « mensonges ou de mises en doute de la probité de François Bayrou » qui justifierait une censure du gouvernement, « pour le moment ».

Le