Baroin (LR) déplore l’abstention record, appelle à la mobilisation

Baroin (LR) déplore l’abstention record, appelle à la mobilisation

Le chef de file des Républicains François Baroin a déploré dimanche sur France 2 "une abstention jamais vue depuis 1958", reflet...
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Le chef de file des Républicains François Baroin a déploré dimanche sur France 2 "une abstention jamais vue depuis 1958", reflet des "fractures de la société française" et a appelé son camp à la mobilisation pour le second tour.

Le taux d'abstention "témoigne de la persistance des fractures de la société française", des fractures qui s'étaient déjà exprimées "avec force" lors de la présidentielle, a regretté M. Baroin, après le premier tour des législatives.

"Elles ne sont ni oubliées ni effacées encore moins dépassées ce soir", a souligné le patron de LR, en rappelant qu'à l'issue du premier tour de la présidentielle, un Français sur deux "était prêt à choisir des solutions radicales".

Et au deuxième tour, "16 millions de Français par l'abstention déjà et par le vote blanc (avaient) refusé de se prononcer entre Emmanuel Macron et le FN".

Aux législatives, "l'abstention s'est encore amplifiée" et elle est "extrêmement préoccupante".

M. Baroin a appelé à la mobilisation pour éviter que les pouvoirs soient "concentrés" dans "un seul et même parti".

"Nous disons à tous ceux qui se sont abstenus, qui ont fait un choix différent (...) que notre pays attend des pouvoirs équilibrés et non concentrés dans un seul et même parti", a-t-il ajouté, appelant à un "sursaut" au second tour.

Selon lui, "le deuxième tour opposera dans la plupart des circonscriptions un candidat de la droite et du centre à un candidat En Marche".

Il a estimé que "les Français aspirent à la clarté du débat, à la clarté des convictions, clarté sur les grands choix pour notre pays".

M. Baroin a exhorté son camp à profiter de la semaine de campagne entre les deux tours pour "mettre en lumière les différences entre nos candidats et ceux d'En Marche ! dans un débat projet contre projet".

"Les Français doivent savoir qu'En Marche veut un choc fiscal d'un niveau équivalent à celui que François Hollande a imposé aux classes moyennes", a-t-il notamment cité comme argument pour le deuxième tour.

Il a aussi dénoncé la hausse de la CSG prévue par le gouvernement d'Edouard Philippe qui "va toucher puissamment les retraités, les fonctionnaires, les artisans, les commerçants, les agriculteurs, les indépendants, les épargnants aussi".

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