Baroin: une part « marginale » d’élus LR tentée de rejoindre En Marche!
François Baroin, sénateur-maire LR de Troyes, a estimé mardi qu'une part "marginale" d'élus des Républicains serait "tentée" de...

Baroin: une part « marginale » d’élus LR tentée de rejoindre En Marche!

François Baroin, sénateur-maire LR de Troyes, a estimé mardi qu'une part "marginale" d'élus des Républicains serait "tentée" de...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

François Baroin, sénateur-maire LR de Troyes, a estimé mardi qu'une part "marginale" d'élus des Républicains serait "tentée" de rejoindre En Marche! et précisé que le projet porté par François Fillon a été "amendé, corrigé sur un certain nombre de points" pour les législatives.

Alors que l'ancien Premier ministre PS Manuel Valls a annoncé son souhait de "s'inscrire" dans le mouvement d'Emmanuel Macron, François Baroin, désigné pour mener la bataille de la droite pour les législatives, a affirmé pour sa part sur Europe 1 ne pas redouter que des Républicains quittent le parti pour En Marche!

"Il peut y avoir une tentation mais marginale, l'immense majorité de notre famille a vécu cette présidentielle comme une très grande frustration car notre candidat, abîmé par les affaires, n'a pas pu porter notre projet", a dit M. Baroin, mettant en garde: "ceux qui choisissent Macron, ils seront + En Marche!+ mais plus Républicains".

Après la défaite de François Fillon, éliminé au premier tour de l'élection présidentielle, le président de l'Association des maires de France a affirmé que "les législatives doivent être considérées comme la mère des batailles" et s'est dit confiant à l'idée d'obtenir une majorité: "Cette présidentielle a été hors norme, Emmanuel Macron était inconnu il y a trois ans, les partis traditionnels se sont tiré une balle dans la tête avec les primaires, un autre principe qui va éclater c'est l'idée qu'il va avoir une majorité".

"Nous avons redéfini un projet à partir de celui porté par François Fillon, en conservant l'énergie mais qui a été amendé et corrigé sur un certains nombres de points: avec une baisse d'impôt sur le revenu de 10%, pas de hausse de la TVA, un retour à la défiscalisation des heures supplémentaires qu'avait porté Nicolas Sarkozy et une baisse des fonctionnaires mais sur une échelle de temps plus long que le quinquennat, avec le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux", a-t-il précisé.

"L'objectif, c'est de gagner, je ne connais pas d'autre victoire que (la majorité) absolue pour gouverner", a-t-il ajouté.

Le maire de Troyes a par ailleurs affirmé qu'il ne briguerait pas la présidence du parti et resterait "engagé localement dans (sa) ville comme auprès de l'AMF".

Partager cet article

Dans la même thématique

Baroin: une part « marginale » d’élus LR tentée de rejoindre En Marche!
3min

Politique

« Il n’y a aucune délinquance dans les écoles de musique », affirme le chef d’orchestre Jean-Claude Casadesus

Il est sans conteste le maestro français le plus célèbre de sa génération. A 92 ans, Jean-Claude Casadesus continue de remplir les plus belles salles du monde sans jamais renier son attachement à la région du Nord. Lui qui a créé puis dirigé l’orchestre national de Lille, s’est engagé toute sa vie pour rendre la musique classique accessible à tous. Invitée de Rebecca Fitoussi dans Un monde, Un regard, Il revient sur son immense carrière marquée par la passion et le partage.

Le

Paris: Senate pension debat
6min

Politique

Retraites : la gauche du Sénat désunie sur la suspension de la réforme

A partir du 19 novembre, le Sénat examinera en séance publique le projet de loi de financement de la Sécurité sociale et sa mesure phare : la suspension de la réforme des retraites. Une concession du gouvernement faite au PS qui n’a aucune chance d’être adoptée à la haute assemblée à majorité de droite. Les socialistes ne devraient également ne pas être suivis par les communistes et écologistes sur le vote de cette mesure.

Le

Photo horizontale Hollande
11min

Politique

Attentats du 13 novembre 2015 : « Je vois des victimes qui sortent du Bataclan, le regard hagard… », se remémore François Hollande

ENTRETIEN – Dix ans après les attentats du 13 novembre 2015, l'ancien président de la République revient auprès de Public Sénat sur le déroulé des attaques terroristes de Seine-Saint-Denis et de Paris. Il détaille la gestion de la crise et les décisions prises cette nuit-là, mais analyse aussi l'évolution du pays face à cette épreuve.

Le