Bas (LR) sur la Conférence des territoires: « on va passer, j’espère, de Jupiter à la démocratie »
Alors que s'ouvre au Sénat la Conférence de territoires en présence du Président Emmanuel Macron, le président de la commission...

Bas (LR) sur la Conférence des territoires: « on va passer, j’espère, de Jupiter à la démocratie »

Alors que s'ouvre au Sénat la Conférence de territoires en présence du Président Emmanuel Macron, le président de la commission...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Alors que s'ouvre au Sénat la Conférence de territoires en présence du Président Emmanuel Macron, le président de la commission des Lois du Sénat Philippe Bas (LR) a espéré lundi passer de "Jupiter à la démocratie" concernant les relations entre les collectivités locales et l’État.

"La démocratie c'est faire en sorte que l’État ne fasse pas ses fins de mois au détriment des collectivités", a-t-il déclaré après avoir déploré que "ces dernières années, les collectivités territoriales (aient) servi de variable d'ajustement au budget de l’État". "C'était l’État dans toute sa splendeur centralisatrice", a-t-il encore dénoncé sur Sud Radio et Public Sénat.

Un autre point qui le fait rester "prudent" quant à cette conférence : la suppression de la taxe d'habitation pour 80 % des foyers à laquelle il est opposé. "Les compensations de l’État, on n'y croit plus", a expliqué le sénateur de la Manche qui a jugé que "le président de la République se heurtera a de très grosses difficultés constitutionnelles s'il poursuit son chemin dans cette direction".

"La Constitution exige que à peu près 60 % des recettes d'une commune viennent de l'impôt local" , a-t-il rappelé. "Si on descend en dessous alors il n'y a plus d'autonomie financière, et s'il n'y a plus d'autonomie financière la Constitution est violée", a-t-il encore averti.

Philippe Bas s'est également exprimé au sujet du projet de loi d'habilitation à gouverner par ordonnances pour réformer le code du Travail. Une loi qu'il compte bien voter. "Nous sommes contre les ordonnances en général quand il s'agit d'une simple commodité pour le gouvernement" mais "nous sommes prêts à voter une loi d'habilitation" quand le texte présente "suffisamment de précisions". Il permettra, selon lui, aux "entreprises de créer de l'emploi en levant cette inquiétude qu'elles ont par rapport à l'embauche".

Partager cet article

Dans la même thématique

juppé Ok
9min

Politique

Présidentielle : de 1995 à 2022, que donnaient les sondages plus d’un an avant l’élection ?

Edouard Balladur élu en 1995, DSK en 2012, Alain Juppé en 2017… Et Jordan Bardella en 2027 ? Voici les résultats des élections présidentielles, si l’on était dans un monde parallèle. Celui des sondages, à 18 mois environ du scrutin. Car si les sondages peuvent donner la tendance du moment, ils ne sont pas des prédictions, l’histoire nous l’a monté. Mais parfois, ils ont aussi vu juste, très en amont…

Le

Paris: Questions au gouvernement Senat
4min

Politique

Budget 2026 : quel calendrier pour la reprise des débats ?

Après l’adoption de la loi spéciale pour assurer la continuité de l’Etat, le gouvernement devra reprendre les débats au Parlement, début janvier, pour espérer faire adopter un budget pour l’année 2026. Une opération délicate dans un paysage politique fragmenté et avec un calendrier contraint.

Le