Bas-Rhin: plainte d’un député LREM après des tags “racistes et homophobes” sur sa permanence

Bas-Rhin: plainte d’un député LREM après des tags “racistes et homophobes” sur sa permanence

Le député LREM du Bas-Rhin Bruno Studer a indiqué jeudi avoir déposé plainte après la découverte sur les murs extérieurs de sa...
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Le député LREM du Bas-Rhin Bruno Studer a indiqué jeudi avoir déposé plainte après la découverte sur les murs extérieurs de sa permanence de Schiltigheim, à côté de Strasbourg, de tags "racistes, homophobes et antisémites".

"Ce matin, ma secrétaire en arrivant au bureau a découvert des tags au caractère homophobe, raciste, antisémite. J'ai déposé plainte", a indiqué à l'AFP le député.

Dans un tweet, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a condamné "une nouvelle infamie antisémite perpétrée contre un élu du peuple". "La République est plus forte que la haine. Ceux qui veulent la déshonorer en répondront devant la Justice", a-t-il prévenu.

"Quand on a affaire à de tels propos haineux, pour quelqu'un comme moi qui se place délibérément du côté du dialogue, de la démocratie et du progressisme, (...) cela me renvoie à la motivation qui avait été la mienne quand je me suis présenté à ces élections", a expliqué Bruno Studer.

"On est dans un pays où les pensées extrémistes progressent et c'était un des combats que je souhaitais mener et ça prouve que les adversaires sont actifs en ce moment", a-t-il poursuivi.

Après des relevés techniques réalisés par la police, ces tags, visant notamment directement le président de la République Emmanuel Macron et la politique migratoire, étaient en cours d'effacement jeudi en fin de matinée. "Des inscriptions de ce type-là, moins de temps elles restent, mieux tout le monde se porte", a estimé le député du Bas-Rhin.

Le 31 décembre, le député LREM de Gironde Florent Boudié avait aussi porté plainte pour "provocation à la haine" après avoir retrouvé des tags sur les murs de sa permanence.

Ces dernières semaines, plusieurs permanences de députés de la majorité présidentielle ont été dégradées et des élus ont été l'objet de menaces.

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