Bayrou à LREM: « la majorité a besoin de voix libres, pas de corset »
Le président du MoDem François Bayrou a déclaré dimanche que "la majorité a besoin de voix libres, pas de corset", une semaine...

Bayrou à LREM: « la majorité a besoin de voix libres, pas de corset »

Le président du MoDem François Bayrou a déclaré dimanche que "la majorité a besoin de voix libres, pas de corset", une semaine...
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Le président du MoDem François Bayrou a déclaré dimanche que "la majorité a besoin de voix libres, pas de corset", une semaine après des protestations de la formation centriste qui souhaite être mieux traitée par son partenaire LREM.

Comme LREM, le MoDem avait depuis sa création en 2007 vocation à "faire lever une génération qui renouvelait le clivage droite gauche", a expliqué M. Bayrou, en clôture de l'université de rentrée du mouvement, à Guidel (Morbihan), devant Christophe Castaner, délégué général de LREM et ministre des Relations avec le parlement.

Cette "proximité dans les aspirations nous oblige à parler non pas comme concurrents mais en co-responsables, chacun à sa place mais aussi chacun dans cette égale certitude de cette responsabilité", a-t-il dit.

"La majorité a besoin de voix libres qui s'expriment en son sein, pas de corset", a ajouté M. Bayrou. "Quand on est responsable, on a envie que tout soit carré, mais la liberté d'expression, de pensée est beaucoup plus fructueuse".

La semaine dernière, le député MoDem Jean-Louis Bourlanges avait fustigé une majorité "trompe-l'oeil" et une "mise à l'écart" de sa formation.

Les centristes avaient décidé de porter, pour adresser "un signal", une candidature surprise à la présidence de l'Assemblée nationale, celle de leur président de groupe, Marc Fesneau. Il avait recueilli 86 voix, bien plus que les 46 députés de son parti.

Dimanche, Christophe Castaner a répondu, dans un discours prononcé avant celui de M. Bayrou: "l'amélioration" du quinquennat "doit se construire de façon loyale et exigeante, j'ai fort bien compris le message".

"J'appelle tous ceux dans la majorité à exprimer leurs propositions sans qu'on considère qu'il y ait une atteinte à quelque principe majoritaire que ce soit", a demandé François Bayrou. Une critique indirecte du principe qui interdit aux députés LREM de signer des textes ne venant pas leurs rangs.

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