Bayrou Premier ministre : « Il va falloir discuter avec la gauche », conseille Hervé Marseille

Quelques minutes après la nomination de François Bayrou à Matignon, le président du groupe centriste du Sénat, Hervé Marseille s’est réjoui de voir « un authentique centriste » exercer cette responsabilité. Il l’appelle à trouver des compromis avec la droite et la gauche « pour pas être dépendant du RN ».
Rédaction Public Sénat

Temps de lecture :

1 min

Publié le

Mis à jour le

Le suspense aura duré toute la matinée avec des rebondissements, et c’est finalement François Bayrou qui succédera à Michel Barnier à Matignon. De quoi satisfaire le patron de l’UDI, Hervé Marseille qui se réjouit de voir « un authentique centriste » à Matignon. « Il y a eu visiblement une longue maturation maintenant, il faut se tourner vers l’avenir », a déclaré au micro de Public Sénat, le président du groupe centriste.

Hervé Marseille a, ensuite, rapidement tracé la feuille de route du nouveau Premier ministre. « Il va falloir rassembler avec le bloc central, nos collèges et amis Républicains. Et puis, discuter également avec la gauche. Parce que si on veut trouver la stabilité, il faut un trépied. Il va falloir trouver des compromis pour avancer et ne pas être dépendant du RN ».

Le sénateur précise également la nécessité de « donner un contenu politique » au socle commun ». « Il faut faire de la politique, c’est peut-être ce qui a manqué à Michel Barnier, c’est de s’impliquer politiquement ».

 

 

 

 

Partager cet article

Dans la même thématique

Bayrou Premier ministre : « Il va falloir discuter avec la gauche », conseille Hervé Marseille
7min

Politique

Le Sénat allège l’effort demandé aux collectivités via le Dilico, système d’« infantilisation des élus », dénonce la gauche

Issu d’une idée de la majorité sénatoriale l’an dernier, le Dilico est un « système d’épargne forcée » qui permet de faire contribuer les collectivités à l’effort d’économies. Dénoncé avec force par la gauche et une partie du centre et de la droite, le dispositif a été revu, après des débats parfois tendus, pour ramener la ponction de 2 milliards à 890 millions d’euros.

Le